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"Too Old To Die Young" : Nicolas Winding Refn signe une série belle mais superficielle

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Trois ans après "The Neon Demon", Nicolas Winding Refn signe sa première incursion dans l’univers des séries. ""Too Old To Die Young" est un objet étrange. Aussi fascinant qu’agaçant.

Après avoir présenté les épisodes 4 et 5 lors du 72ème Festival de Cannes, hors compétition, Nicolas Winding Refn livre enfin sa série, qu’il préfère décrire comme "un long film" (sic), au reste du monde. Née d’une envie de raconter une histoire sur le temps long, en s’affranchissant des contraintes liées au cinéma, Too Old To Die Youngs’étend sur dix épisodes de plus d’une heure chacun. Le réalisateur danois y revendique ses obsessions au travers d’une œuvre à la beauté saisissante, prétentieuse aussi, à un rythme à contre-courant et où les explosions de violence ont valeur de geste artistique.

Une histoire de violence
Dans un Los Angelesécrasé par un soleil cruel le jour et des néons oppressants la nuit, Martin Jones mène une existence routinière de flic taiseux mais aussi corrompu, à première vue plus par facilité qu’autre chose. Grain de sable dans une petite vie bien huilée, son coéquipier est abattu sous ses yeux. C’est la vengeance d’une bavure commise par le policier et son acolyte quand ils ont laissé tomber l’uniforme de flic pour celui de voyou. La nuit, Martin est donc un tueur à gages pour un mafieux local. Côté vie privée, il fréquente une gamine de 17 ans, la fille d’un magnat du divertissement sur-cocaïné (William Baldwin). Dans la peau de Martin, Miles Teller, tout en flegme, promène son ambiguïté en imposant la plus belle poker face de l’histoire des séries. Avec sa gueule de star de ciné des années 50, on dirait Gregory Peck à ses débuts. Il impressionne avec son calme olympien, tout en présence entre quelques rares répliques laconiques. Et malgré un magnétisme indéniable, il distille une certaine masculinité toxique qui contamine la série toute entière. De l’autre côté de la frontière, c’est pire. Les membres d’un cartel mexicain, de véritables fous furieux à la stratégie sanguinaire, promettent une guerre frontale avec Martin et le reste du monde.

Série hybride
Puisque Refn parle de la série comme d’un long film, il est évident qu’il expérimente avec son histoire qui s’étale sur treize heures. Et on sent bien que par cette déclaration – à la fois provocatrice et méprisante à l’égard du monde des séries – Refn cherche une autre voie, un autre médium où cinéma et séries se rejoindraient. En effet, les trois premiers épisodes qu’on a pu voir ne respectent pas tout à fait les codes classiques de la narration sérielle. Au fur et à mesure que les minutes s’égrènent, on ne peut s’empêcher de penser à la merveilleuse saison 3 de Twin Peaks, intitulée The Return, où David Lynch a su créer un objet hybride qui déboitait littéralement les us et coutumes de la narration classique mais posait aussi des repères qui d’une certaine manière adoubaient le genre. Refn n’adoube rien et reste dans une confrontation ubuesque entre cinéma et série et refuse littéralement de faire le pont entre les deux. Il étire sur son récit jusqu’aux limites de l’acceptable. Chaque scène s’étale en langueur. Chaque mouvement de caméra balaie le décor avec une morgue assumée qui nous laisse malgré tout le temps de nous extasier sur la beauté de l’image. D’ailleurs à ce propos, Nicolas Winding Refn aime de temps à autres réaliser des publicités. Dans Too Old To Die Young, cela se voit. Un peu trop même. L’image est impeccable. Cadrages cinématographiques où les décors composent de véritables tableaux d’art contemporain. Lumière léchée. Contrastes sophistiqués. C’est incontestablement beau. Comme dans une pub de luxe. Mais au bout de trois épisodes, cela n’en reste pas moins vain et superficiel.

"Too Old To Die Young", une série créée par Nicolas Winding Refn et Ed Brubaker avec Milles Teller, Jena Malone, John Hawkes… Disponible depuis le 14 juin sur Amazon Prime Video.


Etude : le logement serait l’un des facteurs les plus importants pour être heureux

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Cette année, l’Institut de Recherche sur le Bonheur danois a publié une étude selon laquelle il faudrait être bien chez-soi pour accéder au bonheur. Retour sur les éléments clés du rapport baptisé "Good Home".

Pour être heureux, il ne faudrait pas courir derrière un job de rêve et un gros salaire, mais plutôt derrière le logement idéal. Une nouvelle étude menée par l’Institut de Recherche sur le Bonheur montre que les personnes satisfaites de leur habitat sont plus heureuses que celles qui ont une belle carrière professionnelle et de bons revenus. Pour parvenir à ce constat, l’Institut a enquêté auprès de 13 000 personnes à travers dix pays européens : 15% de notre bonheur dépend de notre chez-nous. C’est donc le deuxième élément le plus important pour être heureux si l’on en croit le rapport intitulé "Good Home". En tête des facteurs impactant le bonheur arrive sans surprise notre santé mentale. En troisième position, on retrouve le salaire. Le métier, lui, compte le moins puisqu’il n’arrive qu’en quatrième position.

Pourtant, nombreux des interrogés ne sont pas satisfaits du lieu où ils résident. Et si vous en faite partie, l’Institut de Recherche sur le Bonheur donne cinq astuces déterminantes pour se sentir bien à la maison. D’abord, il faut réussir à être fier de son appartement. Cela est possible grâce aux améliorations apportées comme des travaux et la décoration. Ensuite, il faut réussir à y être confortable et s’y sentir en sécurité. Puis, votre logement doit vous ressembler, 63% des interrogés trouvent que leur maison est un prolongement d’eux-mêmes.  Enfin, l’Institut recommande d’avoir le contrôle de sa maison, que ce soit niveau budget, ou encore de la gestion des tâches ménagères, par exemple. Grâce à ces conseils, vous devriez parvenir à faire de votre logement un véritable sanctuaire. 

Qui est Megan Thee Stallion, la nouvelle rappeuse du moment ?

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Avec sa mixtape "Fever", sortie le 17 mai dernier, l’artiste originaire de Houston au Texas est la nouvelle sensation rap du moment. Voici 5 choses à savoir sur la chanteuse Megan Thee Stallion.

#1 Rappeuse... et étudiante

C’est en 2013 que Megan Thee Stallion connait un succès fulgurant. Elle poste une vidéo d’une battle de rap qu’elle gagne contre une ribambelle d'hommes, à l’université. Elle enchaîne ensuite les mixtapes et EP, jusqu’à son dernier disque sorti, Fever. Mais tout en sillonnant le monde entier grâce à sa tournée, la rappeuse est aussi étudiante en troisième année à la Texas Southern University, où elle prépare un diplôme d'administration de la santé.

 #2 Notorious BIG et Pimp C, ses plus grandes influences

L’artiste de 23 ans ne cesse de montrer toute son admiration envers les rappeurs Notorious Big et plus particulièrement Pimp C. C’est d’ailleurs grâce à ce dernier qu’elle se tourne vers le rap. Elle nomme son alter égo Tina Snow, tout comme son idole a renommé le sien Tony Snow. Mais sa plus grande influence reste sa mère, Holly Thomas, également rappeuse durant sa jeunesse et ancien manageuse, décédée en mai dernier.

#3 Elle est écolo

Sur les réseaux sociaux, Megan Thee Stallion pousse ses fans à se mettre au vert. La rappeuse écolo use de son influence, plus particulièrement d'Instagram : "Si vous êtes un écolo friendly, partagez des manières d’aider" demande-t-elle à ses fans. Elle partage régulièrement des conseils afin d'adopter un mode de vie plus green sur cette plateforme.

#4 Tina Snow, son alter égo qui assume sa sexualité

Comme ses consoeurs, Megan Thee Stallion profite de sa notoriété pour dénoncer les doubles standards entre les femmes et les hommes. "Nous allons leur montrer que l'on peut faire ce que l'on veut faire quand on veut le faire. Si ça embête quelqu'un, qu'il fasse un pas en arrière", a-t-elle dit au magazine Billboard. C’est grâce à son alter égo Tina Snow qu'elle s'érige comme un modèle assumant sa(son) (hyper)sexualité sans se soucier de ce que l'on pourrait lui dire.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

And don’t you fuckin forget it

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#5 Sa prochaine vie ? Réalisatrice de films d’horreur

Dans Refinery 29l’artiste a confié sa passion pour les films d’horreur. C’est pour cela, qu’en plus d’être rappeuse à succès et étudiante modèle, Megan Thee Stallion est en pleine écriture de son premier film. "J’en ai marre des histoires prévisibles et décevantes". En tout cas, celle qui passera par la salle parisienne La Bellevilloise le 4 juillet prochain n'a pas fini de faire parler d'elle.

Congé maternité : où en est la réforme annoncée par Emmanuel Macron en 2017 ?

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Dimanche 16 juin 2019, un décret paru sur le Journal officiel allonge la durée minimale du congé maternité des agricultrices de deux à huit semaines. Une nouvelle mesure qui s’inscrit dans le cadre de la promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

Enfin ! Les agricultrices non-salariées pourront désormais bénéficier d’un congé maternité qui s’aligne sur celui des salariées. Le 16 juin 2019, un nouveau décret publié sur le Journal officiel acte le prolongement de la durée minimale du congé maternité de deux à huit semaines. Elles pourront également prétendre à des indemnités s’élevant à 55,51 € par jour si elles ne peuvent pas se faire remplacer. Ce congé plus long devrait permettre de préserver la santé des enfants et des agricultrices. Le décret sera appliqué de manière rétroactive aux congés maternité débutés le 1er janvier 2019.

Cette mesure fait écho à celle annoncée le 29 mai 2019, qui permet aux femmes free-lance de bénéficier d’un congé maternité aussi long que les employées. Actuellement, une femme salariée bénéficie de 16 à 46 semaines de congés de maternité : 6 semaines avant l'accouchement et 10 semaines après. La longueur de cette pause est variable selon les conditions de grossesse (nombre d'enfant déjà à charge, et nombre d'enfants à naître). Si l’on s’en tient aux promesses de campagne du Président de la République, les cheffes d’entreprise devraient être les suivantes à voir leur congé maternité s’allonger. En 2017, Emmanuel Macron avait déclaré qu'il mettrait en place un "congé maternité unique" pour toutes les femmes, "quel que soit leur statut". Des réformes inscrites au budget de la Sécurité sociale pour l’année 2019.

"Euphoria" : la série teen et extrême de HBO avec Zendaya

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Première incursion de la chaîne HBO dans l’univers de l’adolescence, "Euphoria"– produite par Drake – brise toutes les conventions du genre. Sexe et drogues composent les éléments essentiels de cette série tout sauf tendre.

Skins 2.0
À la fin des années 2000, la britannique Skins a choqué une bonne partie d’adultes qui découvraient la vie cachée des ados. Et si la série de E4 n’a jamais lésiné sur les sujets graves (deuil, addictions…), elle a toujours su conserver un esprit bon enfant et trouver des interstices de lumière dans des vies souvent chaotiques. Euphoria en reprend les bases mais l’emmène à un niveau bien supérieur et assume pleinement son humeur très sombre.

On y suit Rue (Zendaya) née trois jours après le 11 septembre 2011. Cette infortune pose les fondamentaux de cette série. Euphoria nous raconte cette génération née au tournant d’une nouvelle ère violente et implacable. Contrairement aux générations précédentes qui ont connu la guerre mais qui avaient un ennemi concret, celle-ci voit le chaos capable de surgir n’importe où, n’importe quand, avec le sentiment de se battre contre des moulins à vent. De fait, elle a le sentiment d’être dans ce monde avec tout espoir tué dans l’œuf. Ce postulat détermine tout le reste. D’où la vie de Rue qui se traîne comme une vieille âme damnée. Son père décédé d’un cancer, sa mère semble dévouée à ses deux filles. Cela n’a pas empêché la lycéenne de sombrer dans la drogue et de faire une overdose, trouvée par sa petite sœur gisant dans son vomi. Après un séjour en cure de désintoxication, elle n’a qu’une idée en tête dès sa sortie : planer encore et encore. Echapper à son quotidien.

Freaks et pas geeks
Jules (Hunter Schafer), nouvelle arrivée dans son lycée, est une jeune fille trans qui se lie d’amitié avec Rue. Totalement à l’opposé, c’est un vrai rayon de soleil. Elle trimballe avec elle une joie indéfectible et semble tout droit sortie d’un dessin animé. Nate (Jacob Elordi), lui, a tout du psychopathe. Pas étonnant quand on découvre sa famille. Son père incarné par un Eric Dane malsain au possible collectionne les vidéos de ses frasques sexuelles avec de très jeunes filles. Nate a donc tout du mâle alpha, misogyne, manipulateur et pervers narcissique. Ça fait beaucoup pour une seule personne. Il y a aussi la petite galerie de bimbos qui ne jurent que par leur physique. Et Kat (Barbie Ferreira), d’abord complexée parce que rondelette et encore vierge. Elle va vite s’affirmer dans sa féminité en perdant sa virginité mais semble avoir du mal – dans les premiers épisodes en tous cas – à trouver son empowerment autrement que dans son nouveau statut d’objet sexuel. Tous ces gamins qui n’en sont plus vraiment portent leur spleen partout sur l’écran et nous fichent bien le bourdon.

Série contraceptive
Pour raconter l’histoire de ces adolescents, le créateur Sam Levinson (fils de Barry Levinson à qui l’on doit Rain Man) s’est beaucoup inspiré de ses propres expériences. En tant qu’ancien toxicomane, c’est surtout au personnage de Rue qu’il a transmis son mal-être d’avant. Bien loin de se contenter de montrer l’euphorie provoquée par la prise de drogues, il passe bien plus de temps à montrer l’après. La descente, le manque et la famille autour complètement détruite et traumatisée. Zendaya est époustouflante dans le rôle de Rue. Elle n’est pas une ado tête à claques et écervelée. On la sent bouffée par le vide et une douleur grandissante qu’elle ne sait pas comment taire.

Visuellement, Euphoria ne lésine pas sur les images chocs. Pénis en érection, plus de pénis en quatre épisodes que dans tout Game of Thrones, scènes de sexe explicites. Outre son attachement au réalisme anatomique, la réalisation "tabasse" aussi dans des moments aussi forts que dérangeants. Dans le premier épisode, le trip de Rue donne lieu à une mise en scène bluffante qui défie la loi de la gravité. Clin d’œil à Trainspotting. Le travail sur la lumière est aussi particulièrement réussi, notamment dans les fêtes et les soirées quand les couleurs de l’arc-en-ciel se reflètent sur les visages des protagonistes. Incontestablement, Euphoria ne peut pas laisser indifférent. Son but même est de provoquer le malaise. Mais jusqu’où ? Elle a le mérite de nous pousser à la réflexion quant au réel malaise ressenti par les ados d’aujourd’hui. Elle porte aussi tous les arguments pour convaincre tout couple ayant un projet d’enfant d’être sérieusement remis en question, voire annulé…

NB : interdit aux moins de 16 ans

"Euphoria", une série créée par Sam Levinson avec Zendaya, Hunter Schafer, Barbie Ferreira… Le lundi à 22h05 sur OCS City à partir du 17 juin.

7 Français.e.s sur 10 seraient prêt.e.s à voyager dans un avion sans pilote

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Aujourd’hui, des pilotes sont au contrôle des avions. Mais bientôt, les machines voleront toutes seules de façon autonome. L'idée semble angoissante. Pourtant, selon une étude, elle n'effraie pas une grande majorité des Français.e.s.

Les Français.e.s ne sont pas si aérodromophobes que ça. Selon une étude, relayée ce lundi 17 juin 2019 sur le site d’Europe 1, 7 Français.e.s sur 10 seraient prêt.e.s à monter à bord d’un avion autonome, c’est-à-dire sans pilote. Pas de panique pour les sceptiques, cette évolution technologique ne devrait voir le jour que dans plusieurs années. Or, Interrogé par la station de radio, Gunther Siegel, porte-parole d’ANSYS (la société à l’origine de l’étude et leader mondial des logiciels de motivation), a affirmé que les avions sont aujourd’hui déjà en grande partie autonomes.

"80-90% d'un vol est déjà fait de manière autonome"explique Gunther Siegel. "Aujourd'hui les parties manuelles sont principalement le décollage et l’atterrissage. Une fois que l'avion monte en altitude de croisière, la plus grande partie du voyage se fait de façon autonome. Le pilote est juste là s'il faut reprendre le contrôle ou vérifier certaines valeurs", détaille-t-il. Toutefois, si l’évolution semble "minime", pour certains esprits, il s’agit d’une avancée totalement déroutante. Pour cette raison et pour rassurer les passager.ère.s , les premiers tests seront réalisés avec un cockpit, en cas de besoin. Car ce qui les effraye le plus sont les éventuels risques de défaillances technologiques. D’après l’étude, ces risques constituent la principale préoccupation, avec 65% des sondé.e.s inquiets. Et pour 57% des personnes interrogées, un mauvais fonctionnement de l’autopilote dans certaines situations, en cas de fortes intempéries et de turbulences, les laissent grandement méfiant.e.s. 

Règles : comment choisir ses protections hygiéniques écoresponsables ?

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Tous les ans, 45 milliards de protections hygiéniques sont utilisées dans le monde. Problème : la plupart ne sont pas recyclées et mettent jusqu’à 800 ans pour se décomposer. Polluantes, toxiques et coûteuses, on ne peut pourtant pas s’en passer. À moins d’opter pour des options écolos. Passage en revue des alternatives écoresponsables.

Au cours de sa vie, une femme utilisera en moyenne 10 000 à 15 000 protections hygiéniques, la plupart terminant leur course dans la poubelle. Ainsi, 45 milliards d’entre elles sont jetées tous les ans et, bien entendu, la plupart ne sont pas recyclées, mettant parfois 500 à 800 ans à se désagréger. Un récent rapport de la Commission européenne a d’ailleurs prouvé que les protections jetables se plaçaient en cinquième position des déchets les plus fréquemment échoués sur les plages. Pourtant, selon une étude menée par le groupe Nielsen, 82% des femmes déclarent vouloir plus de transparence autour des produits qu’elles utilisent, et 62% aimeraient voir apparaître les compositions sur les emballages. Une première bonne raison pour les marques d’opter pour des solutions plus responsables, qui attirent de plus en plus de consommatrices tant le coût, écologique et financier, des serviettes et autres tampons hygiéniques est considérable. Voici de quoi vous y retrouver.

Les tampons en coton bio 

La plupart des tampons vendus en grandes surfaces sont conçus à partir de cellulose, blanchie au chlore, aussi néfaste pour la santé que pour la planète. Mais depuis quelques années, certaines entreprises proposent des alternatives créées à partir de coton bio qui, lui, n’a pas besoin d’être blanchi puisqu’il l'est naturellement. Premier bon point : leur production est bien plus écologique qu’une conception classique et surtout, ces produits ne mettent pas nos muqueuses en contact avec des produits chimiques.

Nett a donc lancé une gamme de tampons bio certifiés Ecocert et Oeko-Tex, un système de certification international qui répond à des normes de sécurité et d’hygiène très strictes. Tampax s’est également mis au vert en concevant Cotton Comfort, sa nouvelle gamme certifiée Oeko-Tex, composée de coton issu de filières responsables avec un applicateur en plastique végétal. Des produits d’hygiène écoresponsables abordables : comptez entre 3€ et 5€ la boîte. Seul hic : ces tampons ne sont jamais entièrement écologiques puisque, par mesure d’hygiène, ils sont enveloppés dans un plastique jetable.

Les serviettes hygiéniques bio

En apprenant l’existence des serviettes hygiéniques bio, on était à deux doigts de crier à l’arnaque. Et pour cause, par définition, une serviette jetable est loin d’être écolo, mais cela ne signifie pas pour autant que les produits eux-mêmes ne sont pas bio. Cette appellation signifie simplement que le coton utilisé provient de l’agriculture biologique. C’est toujours mieux que rien.

Les protèges-lingeries lavables

En plus d’être écologiques puisque réutilisables, les protections lavables sont également extrêmement économiques. Un point non négligeable quand on sait qu’en moyenne, une femme dépense 23 500 € pour ses règles au cours de sa vie. Elles permettent de lutter contre les déchets plastiques et les objets à usage unique et se conservent jusqu'à cinq ans. Elles demandent toutefois de faire un petit investissement au départ : comptez 25 € environ pour les protèges-lingeries Intimy Care disponibles en grandes surfaces et en parapharmacies, et entre 15 € et 19 € pour ceux de la marque Dans ma culotte, leader français du marché.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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La cup ou coupe menstruelle

On l’a dit championne en matière d’écologie, mais est-ce vraiment le cas ? Sur le principe, oui. Mais la cup étant faite de silicone ou de TPE (un dérivé du plastique), son recyclage pose encore problème. Bien entendu, elle reste tout de même une bonne alternative écoresponsable puisqu’elle est réutilisable cinq voire dix ans. Surtout, elle est hypoallergénique et devrait donc être sans danger pour la santé des femmes. De ce côté-là aussi les frontières sont troubles, les dernières études sur sa toxicité étant plutôt négatives… Là encore, l’investissement de départ est plus conséquent qu’une simple boîte de tampons, mais la coupe menstruelle se rentabilise assez rapidement. Surtout, de plus en plus de marques se lancent dans leur commercialisation, la rendant bien plus accessible. Désormais, vous pouvez vous en procurer une pour une vingtaine d’euros (Saforelle et Be’cup).

La culotte menstruelle

La culotte menstruelle alias la culotte lavable se porte comme un sous-vêtement classique, à la différence près qu’elle est spécialement conçue pour absorber le sang pendant les règles. Une solution durable qui, si elle n’est pas encore populaire en France, tend à se démocratiser. Pour vous en procurer, mieux vaut donc aller fouiller sur le web. Smoon commercialise par exemple des culottes capables de protéger pendant douze heures. Et en plus d’être écolo, la marque est solidaire et 1% de son chiffre d’affaire est reversé à la Maison des Femmes qui accueille des femmes victimes de violences. Réjeanne, quant à elle, est une entreprise française dont les modèles se portent facilement et ressemblent à s'y méprendre à des sous-vêtements classiques. Prix de l’engagement écolo : 34 € minimum, à l’exception près des culottes menstruelles de Saforelle vendues 24 € environ en pharmacie.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Vous voilà parées pour des règles écolos.

"T’es bonne bébé" : la YouTubeuse Juliette Katz nous explique comment s’aimer soi-même

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Dans son livre "T’es bonne bébé" (éd. First), Juliette Katz, auteure, YouTubeuse, actrice et chanteuse, raconte son long chemin vers l’acceptation de soi. Corps, sexualité, audace… Nous lui avons demandé comment apprendre à s’aimer un peu mieux.

A qui s’adresse votre livre ?

Aux femmes comme aux hommes qui sont en recherche, qui ont des doutes. Le but, c’est que des questions émergent, lambda ou plus profondes. En racontant des choses parfois douloureuses, j’espère amener les autres à se questionner.

Pourquoi avoir choisi de publier également des témoignages ?

Pour montrer que tout le monde doute, même les gens connus. Elodie Frégé par exemple est considérée comme une femme extrêmement belle et qui n’a pas le droit de douter d’elle. Toute sa vie on lui a dit "Mais arrête, tu as tout pour toi". On peut mettre les gens beaux sur un piédestal sur lequel eux-mêmes ne se situent pas, cela peut être source de souffrance.

Comment passe-t-on de l’acceptation de soi à l’amour de soi ?

Déjà, on grandit.J’ai 30 ans et cela fait à peine un an et demi que quelque chose s’est déclenché en moi. Mais je crois que le passage de l’acceptation à l’amour, c’est la bienveillance, être doux avec soi. Nous sommes les champions de l’auto-flagellation. Ça n’est vraiment pas évident mais il faut changer le regard que l’on a sur soi. Par exemple, apprendre à reconnaître que parfois j’ai tort m’a appris à m’aimer. Ça m’a fait du bien de ne plus avoir besoin que mon égo parle à ma place. Découvrir le féminisme m’a aussi fait me poser énormément de questions sur moi, sur ce que je voulais et ce que je ne voulais pas, je me suis ouverte.


Quel a été le rôle de la sexualité dans votre chemin vers l’acceptation ?

Mon rapport à la sexualité a été biaisé. Mon dépucelage a été un viol, cela ne fait pas longtemps que j’ai réussi à poser ce mot sur ce qui s’est passé. J’ai aussi vécu à mes dépends la sexualité de mon père que j’entendais faire l’amour avec sa copine, se masturber, regarder du porno. Pendant longtemps j’ai cru qu’il fallait faire comme dans les films pornos. Pendant des années, je répondais aux désirs des hommes et jamais aux miens. J’ai beaucoup couché car j’avais zéro estime de moi. J’étais pourtant beaucoup plus mince. J’avais la sensation que c’était une chance de dingue qu’un homme que j’estime s’intéresse à moi et je croyais qu’il tomberait amoureux si je me donnais à 10 000% au lit. Ils avaient envie de sexe et moi j’avais tellement envie de plaire que j’étais la personne parfaite pour ça.

Comment vous êtes-vous libérée sexuellement ?

J’ai couché avec beaucoup de mecs, donc j’ai testé beaucoup de choses. J’invite les gens à le faire, à essayer des choses inconnues pour voir ce qui leur convient. Un jour, j’ai rencontré un homme qui m’a fait du rentre dedans, qui ne me plaisait pas vraiment mais avec qui je sentais un truc. Nous avons fumé quelques joints et quand il m’a touchée, j’ai senti qu’il s’intéressait vraiment à mon corps, j’ai compris que je pouvais susciter un vrai désir chez quelqu’un. Il faut apprendre à s’écouter pour se libérer.

Qu’est-ce que vous diriez à la "salope du lycée" ?

Qu’elle kiffe ! "Salope du lycée", cela exprime vraiment le regard des autres, cela peut-être une forme de jalousie aussi, de projection. Si elle s’amuse et que ça lui fait du bien, qu’elle continue. Mais si elle le fait parce qu’elle veut se sentir exister dans le regard des autres, je ne pense pas que ça soit la solution.

Quelle relation entretenez-vous avec votre corps aujourd’hui ?

Je n’ai jamais été aussi grosse que maintenant et pourtant, je me sens beaucoup mieux avec ce que je suis. C’est très paradoxal car je n’aime pas ce corps-là. Mais je veux arrêter les régimes parce que ça ne marche qu’un temps. J’ai plutôt envie d’aller questionner d’abord mon mental. Je suis en paix sur beaucoup de choses, le reste est encore en cours.

Juliette Katz, T'es bonne bébé (First)


Shopping : 12 sandales en cuir naturel à shopper avant la canicule

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Les sandales plates sont annonciatrices d'un temps radieux. Lacées, à fines brides ou à ornements, ces chaussures en cuir naturel - qui se drapent joliment à la cheville - sont la tendance indétrônable de cet été. Voici 12 modèles qui ont su retenir notre attention.

Avec un short en jean ou une robe légère, les sandales plates en cuir naturel accompagneront vos tenues estivales avec chic et simplicité.
© Ancient Greek Sandals
Sandales en cuir orné de coquillages dorés, Ancient Greek Sandals, 180 €.

© Mytheresa.com
Sandales en cuir à brides en chaîne dorée, Gianvitto Rossi sur Mytheresa.com, 483 €.

© Zara
Sandales en cuir naturel noué, Zara, 39,95 €.

© K.Jacques
Sandales à brides en cuir naturel, K.Jacques, 215 €.

© Tila March
Sandales en cuir à œillets dorés, Tila March, 265 €.

© Mytheresa.com
Sandales en cuir naturel orné de perles cerclées de doré, Tory Burch sur Mytheresa.com, 255 €.

© Mytheresa.com
Sandales en cuir ornées du double G, Gucci sur Mytheresa.com, 395 €.

© Minelli
Sandales en cuir à l'entre-doigt rond en métal, Minelli, 79 €.

© Reformation
Sandales en cuir tressé, Reformation, env. 140 €.

© Les Tropeziennes
Sandales plates en cuir lisse de couleur camel, Les Tropeziennes, 49,90 €.

© Mytheresa.com
Sandales en cuir, Tod's sur Mytheresa.com, 301 €.

© Zalando.fr
Sandales en cuir, Tamaris sur Zalando.fr, 49,95 €.

"Noire" de Tania de Montaigne : un spectacle passionnant sur une héroïne oubliée

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Avant Rosa Parks, Claudette Colvin, 15 ans, fut poursuivie en justice pour avoir refusé de céder son siège à un Blanc aux États-Unis. L’auteure Tania de Montaigne lui rend hommage à travers un "seule-en-scène" brillant où le spectateur fait corps avec la lycéenne. Claudette, c’est nous !

Ce n’est pas possible, se dit-on. Elle ne peut pas être encore vivante, et avoir "seulement" 79 ans, cette Claudette Colvin dont parle l’écrivaine Tania de Montaigne dans son spectacle "Noire" ? Eh bien si. La ségrégation raciale aux États-Unis n’est pas un fléau si lointain. Sur scène, Tania nous le rappelle de façon mesurée - voix douce, débit fluide - mais implacable à travers le destin de Claudette qui, à l’âge de 15 ans, lors d’un trajet en bus à Montgomery en Alabama refusa de céder sa place à une personne blanche. La lycéenne eut de la chance (si l'on peut dire) : elle ne fut ni frappée, ni violée par les deux policiers qui l’ont arrêtée, ni lynchée par les salauds racistes du Ku Klux Klan, toujours aux aguets. Traitée de "sale pute noire", elle fut condamnée pour rébellion, trouble à l’ordre public et violence envers agents avant de participer avec quatre autres femmes à une "class action" qui mettra fin à la ségrégation dans les transports du sud des États-Unis. Début de la gloire pour Claudette Colvin ? Non, début de l’oubli. Car c’est Rosa Parks, victime de la même mésaventure qu’elle neuf mois plus tard, qui devint le symbole de la lutte contre la ségrégation raciale. Manque de pot pour Claudette Colvin, ou plutôt "question de peau", puisque celle de Rosa Parks était plus claire que celle de la lycéenne…

Le sait-elle, Claudette Colvin, qu’en ce moment même, l’histoire de sa vie se déroule sur une scène parisienne, dans un dédale d’images et de films d’archives aussi beaux que poignants ? "En allant à Montgomery rechercher ces images, Stéphane (NDRL : Foenkinos, le metteur en scène) a rencontré la nièce de Claudette dans une librairie, nous a raconté Tania de Montaigne. Elle est restée sidérée. Mais je ne connais pas la réaction de Claudette elle-même. Elle a juste fait savoir qu’elle ne voulait plus parler de cette histoire, ce qui se comprend quand on sait la violence que furent ces années." Et quand on sait que l’acte héroïque de Claudette Colvin fut tronqué, déformé par les journaux de l’époque qui firent d’elle une fille violente et ordurière, sorte de punk avant l’heure. Sur scène, par un effet de lumière, le visage de Tania de Montaigne se superpose sur celui de Claudette Colvin. Elle nous dit cette chose terrible "Écoutez ma voix et avancez encore. À présent, c’est comme si vous alliez dans le recoin le plus obscur. Car, oui désormais, vous êtes noire. Vous êtes une femme, donc moins qu’un homme, et vous êtes noire donc moins que rien. Qu’y-a-t-il après la femme noire ? Personne n’est revenu pour le dire." Pas d’images ultra violentes dans Noire, mais des poses symboliques : Tania de Montaigne, la main levée, en accusée, derrière une barre, ou la tête penchée en avant, cassée, comme un Strange Fruit de la chanson de Nina Simone, dont le visage apparaît sur un pan d’écran.

C’est le soir d’une première lecture devant des élèves d’un lycée pro qui n’étaient jamais allés au théâtre que Tania de Montaigne a su qu’elle pouvait monter sur scène, elle qui ne se sent pas comédienne : "Quelqu’un a dit à l’issue de cette lecture : "Je crois que je vais écrire". Alors je me suis dit : "Si monter sur scène peut produire cet effet-là, je veux bien le faire."  Dans un premier temps, entre Tania de Montaigne et Stéphane Foenkinos, pas question de "direction d’acteur " mais de travail rythmique : "Les indications de Stéphane étaient des choses comme "vitesse GPS" ou "débit Christophe Hondelatte". J’ai appris que j’avais le temps en main. Et il m’a fallu apprendre à supporter le silence."

À l'origine de ce projet, il y a eu le livre de Tania de Montaigne Noire, la vie Méconnue de Claudette Colvin (Grasset) que Stéphane Foenkinos a adapté pour le théâtre, suivi du roman graphique éponyme dessiné par Emilie Plateau d'après Tania de Montaigne.  "Parce qu’Emilie est blanche, des gens ont douté de sa légitimité sur ce projet.  Mais à moi, ils ne m’ont pas demandé si j’étais légitime pour le faire. Et pourtant comme, Emilie je n’ai jamais travaillé dans des champs de coton." En parallèle, Tania de Montaigne a étudié d’autres formes d'oppression : celle subie pas les Juifs pendant la seconde guerre mondiale ou par les Tutsis au Rwanda, dans le but de comprendre les mécaniques qui mènent au génocide. Est-ce que cela ne marque pas profondément de s’immerger dans ce que l’humanité a produit de plus terrible ? "Cela commençait, en effet, à être pesant. Alors j’ai commencé à pratiquer la danse indienne. Et je me suis prise de passion pour Bollywood. Maintenant je peux le dire : "Bollywood m’a sauvée !"

"Noire" jusqu’au 30 juin au Théâtre du Rond-Point à Paris.
"Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin", d’Emilie Plateau, Dargaud.

Bac 2019 : les meilleurs tweets sur l'épreuve de philo

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Ce lundi 17 juin 2019 donnait le coup d'envoi du baccalauréat avec l'épreuve de philosophie. Comme chaque année, le hashtag #BAC2019 s'est hissé dans les tendances de Twitter, donnant lieu à de nombreuses bonnes blagues.

Comme le veut la tradition, les lycéens ont débuté l'épreuve du baccalauréat 2019 avec la philosophie. Ils ont dû plancher sur des sujets comme : "Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté ?", "Les lois peuvent-elles faire notre bonheur ?",ou encore "La morale est-elle la meilleure des politiques ? Autant de sujets qui ont eu le droit à leur lot de détournements sur Twitter :

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#Plusde70kgEtSereine : le hashtag qui rembarre les grossophobes sur Twitter

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Nouvelle arme de la body-acceptance, le hashtag #Plusde70kgEtSereine a fait son apparition sur Twitter pour lutter contre la grossophobie. Explications.

Sur Twitter, le hashtag #Plusde70kgetSereine dénonce les discriminations faites envers les femmes en surpoids, les grosses. Il a été lancé mi-juin par Elawan, twitta à la tête de la chaîne YouTube"Pensées & Blablas d’Elawan". Tout est parti d'un tweet d’un jeune homme, qui disait : "comment toi en tant que femme tu peux peser plus de 70kg et être sereine?", raconte l'intéressée. "Au début, je ne voulais pas réagir. C’est typiquement le genre de messages que je peux voir une dizaine de fois par jour sur les réseaux sociaux. Mais cette fois, je me suis dit ‘pourquoi ne pas le piquer, l’embêter un peu’', détaille-t-elle.

Nouveau symbole d’un combat égalitaire, #Plusde70kgEtSereine invite les concernées à poster des photos d’elles, souvent accompagnées de messages prônant l’acceptation et l’estime de soi. Une initiative qui a permis a des centaines de femmes de s'assumer un peu plus sur les réseaux, ou de les soutenir. Mais sans surprises, le hashtag n’a pas fait l’unanimité sur la Toile, générant une avalanche de commentaires médisants de la part des body-shamers. Pour ces derniers, la fat-acceptance ou fat-positivity - soit assumer son surpoids - c’est faire la promotion de l’obésité et donc, tout confondre. "On m’a même dit un jour que je véhiculais un discours dangereux et que si je voulais mourir vite, je ne devais pas entraîner les autres avec moi, se désole Elawan. Ce que je constate, c’est que ça dérange énormément les personnes grossophobes de voir des personnes grosses s’en foutre des diktats de beauté, se battre pour ne plus être discriminées à l’emploi, chez le médecin ou tout simplement, exister et vivre en paix avec son corps", revendique-t-elle.

En contre-attaque au mouvement, a surgi de nulle part le hashtag #Moinsde50kgetSereine, pour soutenir les femmes plus minces, qui peuvent être complexées et elles aussi, discriminées. Un autre combat, légitime, mais qui n’avait pas lieu d’être dans ces circonstances confirme Elawan. "Je comprends tout à fait que des persones minces soient en colère d’être constamment moquées et body-shamed parce qu’elles sont minces. Mais là n’était pas sujet." Elle le rappelle : toutes les femmes sont sujettes au sexisme et au body-shaming, mais toutes ne subissent pas la grossophobie. "Certaines femmes, les plus minces, bien qu’elles puissent subir des remarques désobligeantes sur leur poids ou leur physique, leurs corps restent normés et jamais elles ne seront discriminées à l’embauche ou chez un médecin leur demandant de grossir, ou même de maigrir, avant une opération ou d’être soignée, par exemple", note-t-elle.

Dans la guerre des hashtags, et surtout des morphologies, le hashtag #JeSuisUneFemmeetSereine est venu mettre un terme au débat avec pour objectif de revendiquer la beauté de tous les corps et de rassembler toutes les femmes sous un même et seul drapeau. Bien qu’il ait tendance à invisibiliser la grossophobie, il a pour mérite de véhiculer un message fort : est enfin venue l’heure des femmes, de toutes les femmes, quel que soit leur poids.

En 2050, 9 pays regrouperont plus de 50% de la croissance de la population mondiale

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Lundi 17 juin, l’Organisation des Nations Unies a publié un rapport sur la croissance projetée de la population mondiale sur les trente prochaines années. Combien seront-nous à habiter sur la planète Terre en 2050 ?

En 2050, la réalité risque de rattraper la fiction. Dans 30 ans, la population mondiale devrait atteindre 9,7 milliards de personnes. Soit deux milliards d’êtres humains en plus qu’aujourd’hui. En 2100, le nombre d’habitants sur Terre pourrait dépasser les 11 milliards. Des chiffres dignes du film de science-fiction Seven Sisters où la planète est surpeuplée dès 2073. Ces données sont parues dans le rapport "Perspectives de la population dans le monde" publié par l’Organisation des Nations Unies le 17 juin 2019. Les prévisions de l’ONU montrent que plus de la moitié de la croissance de la population mondiale sera concentrée dans neuf pays : les Etats-Unis, l’Egypte, l’Inde, l’Indonésie, le Pakistan, le Nigeria, la République démocratique du Congo, l’Ethiopie, et la Tanzanie.

Cette croissance phénoménale s’explique par l’indice de fécondité qui se maintient à une moyenne de 2,1 enfants par femme dans les nations concernées. Pourtant, il y a deux ans, l’ONU prévoyait une chute considérable du nombre de bébés mis au monde. En revanche, certains états verront, eux, leur nombre d’habitants diminuer. Un facteur qui provoquera des flux de migrations selon les Nations Unies. C’est le cas notamment de la Chine, dont la population devrait diminuer de 31,4 millions d'habitants d’ici 2050, à cause d’un faible taux de natalité. Toutefois, le rapport précise que la population future sera vieillissante en raison d’une espérance de vie croissante et d’une baisse de la fécondité ailleurs que dans les neuf pays concernés.

La Silicon Valley photoshoppe une photo de groupe pour inclure plus de femmes

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Face au manque de parité d'une réunion entre ténors de la Silicon Valley, un membre de ce cercle très masculin a utilisé un outil original afin d'y inclure de la diversité : Photoshop.

C’est ce que l’on appelle être pris la main dans le sac. Lors d'un voyage en Italie, plusieurs anciens et actuels ténors de la Silicon Valley ont tenu à immortaliser leur réunion de groupe. Sur la photo postée sur les réseaux sociaux, on compte quinze hommes, et deux femmes. Au niveau parité, c’est déjà raté.

Mais un reporter de BuzzFeed News, interloqué par certains détails de ce cliché, a mené l’enquête. Grâce à une analyse de métadonnées, le constat est sans appel : la photo a été retouchée. L’auteur y a photoshoppé les deux femmes présentes.

Parmi les invités de cette réunion entre hommes, on comptait de grandes personnalités comme le patron d'Amazon, Jeff Bezos, mais aussi Reid Hoffman, créateur de LinkedIn. Les femmes aperçues qui ont été retouchées sont Lynn Jurich, fondatrice de Sunrun, et Ruzwana Bashir, PDG de Peek.com.

"Nous ne voulions pas faire de mal et n’avions aucune intention malveillante en faisait cela. Nous sommes désolés", a indiqué Brunello Cucinelliu, couturier italien et auteur du photomontage polémique. Une tentative d’inclusivité plus que maladroite, alors que les femmes sont sous-représentées dans le milieu de la tech.

"Assez incroyable qu'ils pensent : deux femmes, quinze hommes. Ouais, ça coche la case diversité."

D’ailleurs, cette affaire n'est pas la première du genre. En septembre dernier, Rue89 Lyon révélait qu'une école de dessin lyonnaise a été accusée de blackwashing. Face au manque d’inclusivité de personnes racisées parmi ses élèves, pour une photo de classe à destination des Etats-Unis, l’usage de Photoshop a été de mise. Des étudiants ont vu leur peau bien plus foncée, ou bien même leur visage remplacés par des personnes noires.  

Festival du Film de Fesses : 5 bonnes raisons d'y aller

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Pour sa sixième édition, le Festival du Film de Fesses déboule à Paris du 27 au 30 juin. On vous dit pourquoi ça vaut le coup de bouger son séant jusque dans les salles obscures.

Avec sa sélection de longs et courts-métrages, le Festival du Film de Fesses est le premier événement français dédié au cinéma érotique et ayant lieu dans des salles de cinéma. Dans les salles du quartier latin, La Filmothèque et Le Reflet Médicis, mais aussi dans des lieux plus pointus comme Le Méliès de Montreuil ou le Point Éphémère. Presque entièrement féminine et convaincue que le cinéma érotique peut être intelligent et drôle, l’équipe du FFF s’est donnée pour mission de montrer qu’il existe des représentations neuves et subtiles de la sexualitéà l’écran. Nous en tout cas, on y sera.

#1 Pour découvrir (et soutenir) le cinéma érotique

Parce qu’il reste un art de niche, le cinéma érotique (de qualité) est mal connu du grand public. Instagram et Facebook semblent encore avoir du mal à distinguer la pornographie de l’érotisme et le festival s’est vu une nouvelle fois banni des réseaux sociaux. Alors c’est le moment de faire jouer le bouche-à-oreille pour montrer que art et sexualité ne sont pas incompatibles et que ce cinéma recèle de talents et de productions ultra créatives. Cerise sur la chute de reins, le festival mènera, à travers sa programmation, une réflexion sur la virilité, sujet ô combien d’actualité.

#2 Parce qu’il y aura des sorcières…

Cette année, le FFF dédie sa rétrospective, baptisée "Pleine Lune", aux créatures fantastiques et maléfiques. Pendant toute la durée du festival, des projections mettront à l’honneur sorcières, vampires, fantômes et autres monstres érotiques. Parmi les pépites les plus attendues : les films de Stephen Sayadian (Docteur Caligari), Charles Matton (Spermula) et d’Anna Biller (The Love Witch).

#3…Et que ce sera la fête

Le dimanche 30 juin, pour la clôture, le festival investit le Point Éphémère pour une "Journée Hors les Fesses". Un événement festif et cul(turel) pour se changer les idées après les projections. Il y aura des lectures érotiques, des conteuses d’histoires, des illustratrices – dont Clémence Moutoussamy qui a conçu l’affiche - des céramiques érotiques et même un concours de t-shirt mouillé. Le moment qu’on attend le plus ? L’atelier de flash broderies animé par la créatrice de la marque "La petite bite" pour déconstruire le mythe de la virilité en brodant de tout petits pénis sur des t-shirts.

#4 Parce que vous ferez partie du jury

Vous vous étonniez que l’on n’ait pas fait appel à vous pour Cannes ? C’est l’occasion de rattraper le coup. Au total, une cinquantaine de films seront projetés parmi lesquels 23 courts métrages en lice pour le prix de la Fessée du Jury – Carmina, la rédactrice en chef du Tag parfait, en fera partie – et le prix de la Fessée du Public, pour lequel vous pourrez voter.

#5 Parce que ça va sentir le cul !

Le collectif "Journal d’un anosmique" s’est associé au Festival du Film de Fesses pour créer une projection sur-mesure en odorama du film de Jonathan Glazer, Under the Skin. Effluve Scarlett J., bouquet science-fiction et fragrance "Liquide Amniotique" : la séance fera le pari de vous faire vivre une expérience sensorielle inédite au cinéma.

Du 27 au 30 juin, à Paris, plus d’infos sur lefff.fr


 


Hollywood : voilà pourquoi il y a moins de scènes de sexe dans les films

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L'industrie du cinéma post-#MeToo est en pleine mutation et c'est l'érotisme qui en fait les frais. Entre les producteurs qui doivent composer avec les nouvelles exigences (légitimes) des actrices et les distributeurs ciblant les familles pour davantage de profits, le charme des scènes de sexe ne fait pas le poids.

La fameuse scène "hot" très attendue par certains sur grand écran pourrait bientôt disparaître. Outre l’influence des mouvements #MeToo et du puritanisme américain, c’est bien le business qui pourrait éradiquer la sensualité au cinéma. En cause : la nouvelle économie du box-office. Auparavant, de Basic Instinctà Don’t Look Now, aucun film hollywoodien destiné aux adultes ne semblait complet sans sa scène de sexe. Une analyse publiée le 7 juin dans le Washington Postconcluait que : "Le sexe disparaît du grand écran et rend les films moins agréables à regarder".

Les classiques et les œuvres qui échappent à la tendance

On peut donc dire adieu à toutes ces scènes d’anthologie : plus d'Out of Africa avec Meryl Streep et Robert Redford ; plus de 9½ Weeks avec Kim Basinger et Mickey Rourke ; plus de Liaisons dangereuses, Black Swan ou Mulholland Drive... et la liste est longue. Les seules exceptions actuelles à ce schéma étant RocketmanBohemian Rhapsody et Mektoub, my love: canto uno.

Le business au cœur du changement de stratégie

Les raisons de cette absence sont multiples. L’industrie cinématographique traverse une profonde réorientation des priorités soutenue par de vastes changements culturels, politiques et législatifs. Selon Stephen Galloway, chroniqueur au Hollywood Reporter, Hollywood n’a plus les moyens de produire des films pour adultes incluant des contacts physiques entre les personnages. Point de puritanisme, donc, c’est une question d’argent. La présence de scènes de sexe dans un film lui assure de récolter la note "R", ce qui veut dire pas d’enfants dans les salles et moins de billets vendus.

L’ère post-Weinstein

Le sujet du sexe au cinéma est d’autant plus périlleux qu'Hollywood est encore marqué par #MeToo et les changements profonds dans les contrats des femmes et ce qu’elles peuvent exiger. Ces dernières ne se sentent plus obligées d’accepter la nudité. On entre dans l’ère post-Weinstein, les agents veillant au grain pour tout ce qui concerne le corps de leurs actrices. C’est encore une fois une question financière, car les actrices décrocheront plus difficilement des contrats avec des marques de mode ou de cosmétiques si leur dernière scène sexuelle tourne en boucle sur Internet. L’objectif est d’entretenir une image sophistiquée. Même chose à la télévision, malgré la plus grande liberté de contenu offerte par Netflix et HBO. Mais le problème ne réside pas uniquement dans la nudité. Selon la professeure Linda Hirshman, plusieurs actrices se sont plaintes du comportement de leurs partenaires masculins, profitant des scènes pour procéder à de véritables attouchements. Hirshman pense que le déclic a eu lieu en 2016 avec le procès pour harcèlement sexuel intenté par Gretchen Carlson, chef d’antenne de Fox News, contre Roger Ailes, son responsable. Un cas historique qui a fait jurisprudence. Il faudra surveiller les prochaines sorties, mais, une chose est sûre, le sexe sur grand écran va nous manquer. 

Les bobs les plus cool de l'été sont en exclu sur Brownsfashion.com

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Starisé l'hiver dernier, le bob est indéniablement le couvre-chef de l'été. Surfant sur ce succès, l'enseigne multimarques Browns Fashion vient de sortir une collection exclusive de modèles tous azimuts, en collab' avec les marques les plus branchées du moment.

Une déferlante de bobs s'est abattue sur la fashion-sphère. Accessoire emblématique des 90s, le plus audacieux des couvre-chefs a su séduire les sceptiques, au point de devenir l'accessoire statement du moment. Vissé sur les têtes ultra-branchées, il fait de l'ombre à la casquette et s'annonce cette saison encore comme le hit de l'été.

Flairant la tendance, Browns Fashion, multimarque créé à Londres dans les années 70 (qui livre bien évidemment en France), a souhaité s'associer à de grandes maisons de luxe ou des créateurs émergents afin de livrer une collection très exclusive.

© Browns Fashion

Et bonne nouvelle, il y en a pour tous les styles. En effet, on retrouve aussi bien la vision très contemporaine et classique de Prada, que la version unique de Children of Discordance, qui a utilisé des bandanas vintages pour son modèle de bob.

Voici nos modèles préférés :

© Browns Fashion
Bob réversible à imprimé baroque, Versace en exclusivité sur Browns Fashion, 316 €.

© Browns Fashion
Bob en coton multicolore à imprimé bandana, Children Of The Discordance en exclusivité sur Browns Fashion, 304 €.

© Browns Fashion
Bob en nylon noir et blanc, Prada en exclusivité sur Browns Fashion, 286 €.

© Browns Fashion
Bob tie-dye multicolore, Kangol x Stain Shade en exclusivité sur Browns Fashion, 92 €.

© Browns Fashion
Bob imprimé camouflage, Off-White en exclusivité sur Browns Fashion, 225 €.

© Browns Fashion
Bob en cachemire, Alanui en exclusivité sur Browns Fashion, 583 €.

© Browns Fashion
Bob logotypé en coton enduit noir et blanc, Burberry en exclusivité sur Browns Fashion, 365 €.

L'ensemble de la collection est disponible en ligne sur brownsfashion.com

Etude : les coiffeurs feraient de plus en plus de burn-out

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D’après un article publié dans le quotidien "La Croix", les coiffeurs seraient de plus en plus nombreux à être malheureux au travail. En cause ? Des problèmes de santé liés aux produits chimiques mais aussi une charge mentale trop intense.

Vous avez déjà remarqué les petites dames aux cheveux bleus qui racontent leur vie chez le coiffeur ? S’il y a quelques spécimens dans le salon dans lequel vous avez vos habitudes, dites-vous que l’effet se reproduit à l’envi … dans tous les instituts. Des manies qui pèsent sur les coiffeurs et qui ont un impact sur leurs conditions de travail. C’est en tout cas ce que démontre en partie cette étude publiée dans le quotidien La Croix et relayée sur RTL

Parmi les personnes interrogées par le quotidien, une patronne avoue faire un détour en voiture en rentrant du travail pour "profiter du silence" ... Un comportement que comprend Stéphanie, qui a démissionné récemment de son poste de coiffeuse, lassée par le comportement des gens, après 9 ans de bons et loyaux services. "Les clients doivent penser que nous sommes des robots, nous a-t-elle confié. Pas le droit de manger, d'uriner, de partir en vacances ... De plus, on doit sourire constamment même si on nous parle comme un moins que rien. Enfin, les clients sont de plus en plus exigeants et ne veulent plus rien payer.

Et si la charge mentale est lourde et vite insoutenable, 3 coiffeurs sur 4 déclarent surtout avoir développé un problème de santé en travaillant. Maux de dos, tendinites, cervicales qui bloquent … rester debout toute la journée dans de telles conditions a forcément un impact sur la santé. Deux employés sur dix affirment même souffrir d’allergies liées à dessubstances contenues dans les produits de coloration et autres shampoings.

Enfin, la prochaine fois que vous allez chez le coiffeur, pensez à lui épargner vos problèmes de couple ou d’argent. Il y en a pour qui répondre est le métier.

En 2018, Chanel a frôlé les 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires, soit plus que le PIB de Monaco

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La maison française Chanel a annoncé ce lundi 17 juin 2019 avoir frôlé les dix milliards d'euros de ventes en 2018. Une somme plus importante que le PIB de Monaco qui s’élevait à 5,67 milliards d'euros en 2017 selon l'IMSEE. Il s'agit d'une progression de 12,5% du chiffre d'affaires de Chanel qui lui permet d'occuper la seconde place du podium des marques de luxe devant Gucci et derrière Louis Vuitton.

"Chanel enregistre une nouvelle année exceptionnelle. Nos collections ainsi que nos derniers lancements produits ont connu un immense succès et ont largement contribué à la croissance de notre chiffre d'affaires toutes catégories de produits confondues", a commenté Philippe Blondiaux, directeur financier de Chanel, dans un communiqué de presse daté du 17 juin 2019. En 2018, la maison française - rare marque encore indépendante tout comme Hermès - a vu son chiffre d’affaires progresser de 12,5% pour atteindre 9,88 milliards d’euros. Son résultat net s’est établi à 1,9 milliard d’euros, soit une hausse de 16%.
Grâce à de tels résultats, Chanel fait partie du trio de tête mondial des marques de luxe devant Gucci, qui a atteint 8,28 milliards d'euros de ventes en 2018, et derrière Louis Vuitton qui a "largement dépassé les 10 milliards de chiffre d'affaires", d'après le groupe LVMH. Au total, ces trois marques ont vendu plus de 30 milliards d’euros d'accessoires et vêtements l'année dernière. 
La marque a indiqué que ses investissements "ont dépassé le milliard de dollars (soit 890 millions d'euros) en 2018, plus du double du montant investi l'année précédente, reflétant la volonté de développement à long terme de la maison", précise le communiqué. Ces investissements visent "à consolider sa chaîne de valeur, à accélérer sa transformation digitale et à confirmer ses engagements sociétaux et environnementaux" et "permettre de préserver le statut iconique de la marque Chanel ainsi que son développement sur le long terme". En décembre dernier, la maison a investi dans la société finlandaise Sulapac, qui lutte contre l’accumulation de plastique à travers un nouveau matériau composé d’éléments biodégradables. Récemment, Chanel s'est engagée un peu plus en matière d'écologie avec un nouvel investissement dans la société Evolved By Nature, spécialisée dans l'industrie de la soie pure et naturelle sous forme liquide. 

Des chercheurs ont trouvé pourquoi les chiens ont un regard aussi attendrissant

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C’est indéniable, les chiens sont trop mignons (valable aussi pour les chats, on ne voudrait froisser personne). Selon les chercheurs, la mignonnerie des espèces canines se tient en un point précis : tout est dans le regard. Explications.

Lundi 17 juin 2019, des scientifiques de l’université Duquesne de Pittsburg ont dévoilé les résultats de leur étude sur la façon dont les chiens parviennent à nous attendrir. Les spécialistes ont étudié dans un premier temps les cadavres de six chiens domestiques et de quatre loups sauvages (ancêtres des chiens). Ils en ont conclu que tout reposerait sur le regard, et plus précisément les deux muscles des sourcils. Ces derniers se seraient développés au cours de leur domestication et leur permettraient d'arrondir leurs yeux et de se donner un air triste. 

Pour en venir à cette conclusion, les chercheurs ont ensuite étudié les comportements qu’avaient les loups avec l’Homme, versus les chiens. Ils ont découvert que seuls les chiens avaient cette capacité à produire des mouvements au niveau des sourcils."Cela les aide à agrandir les yeux, comme le font les bébés", a déclaré Anne Burrows, professeure qui a codirigé l’étude. Une technique de séduction qui "déclenche une réaction de protection chez les gens" selon l'experte. 

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