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Homophobie : les agresseurs homophobes sont souvent des hommes de moins de trente ans

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Des hommes de moins de trente ans qui agissent pour la plupart du temps en présence d’un groupe : voici le portrait-robot des agresseurs homophobes dressé par l’Ifop ce 13 mai 2019. Une étude qui revient également sur la hausse significative des attaques homophobes et transphobes en France. Explications.

A quelques jours de la Journée mondiale de la lutte contre l’homophobie et la transphobie, qui se déroulera le 17 mai 2019, l’Ifop fait des révélations glaçantes. Dans le cadre d’une étude menée sur un panel de 1 229 personnes pour la fondation Jasmin Roy-Sophie Desmarais en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès et la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT publiée le 13 mai 2019, l’Institut de sondages révèle qu’une personne LGBTQI+ sur six a vécu une agression homophobe au cours de l'anné écoulée. Et ce n’est pas tout. Les attaques physiques à caractère homophobe et transphobe ont considérablement augmenté depuis juin 2018 (+5%), atteignant les 22% en avril 2019. Problème : seules 20% des victimes osent porter plainte après un tel traumatisme.

Des agresseurs masculins de moins de 30 ans

Le plus fort de cette enquête est certainement ce portrait-robot des agresseurs homophobes dressés par les experts de l'Ifop. Dans la majorité des cas, en France, l’agresseur est un homme (78%), de moins de 30 ans (75%), qui agit en présence d’un groupe (61%). Et qui, bien souvent, est très jeune : 53% des agresseurs ont entre 18 et 30 ans. 

Des "stratégies d’invisibilité" pour se protéger

Un environnement homophobe qui conduit de nombreuses personnes à mettre en place des "stratégies d’invisibilité". 62% des personnes LGBTQI+évitent ainsi de se tenir la main en public, 63% de s’embrasser dans la rue et 33% de rentrer seul.e.s chez eux. Plus grave encore, 60% des homosexuels et lesbiennes admettent avoir pensé à se suicider suite à une agression homophobe au cours des douze derniers mois. 51% ont même tenté de mettre fin à leurs jours pour échapper à cette violence, que l'on peut désormais officiellement caractérisée de grandissante. 


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