
S'il y a bien une raison de privilégier des heures de sommeil en plus, c'est bien celle la. Selon une étude publiée dans la revue scientifique américaine Sage Journal, se forcer à se lever tôt peut entraîner des comportements déviants, voire porter atteinte à l'équilibre psychologique.
Ces déséquilibres engendrés par ces réveils (trop) matinaux peuvent provoquer un déficit de la productivité, mais surtout, il peut toucher à notre moralité. Puisque notre comportement éthique varie en fonction du type de relation entre les deux mécanismes constituant notre horloge interne, comme le rapporte Slate. C'est-à-dire l'homéostasie, soit la pression qui nous dit de dormir si l'on reste trop longtemps éveillé, et le cycle circaduen, qui régule notre temps de sommeil et d'éveil.
Mais plusieurs cas de figure sont possibles. Tout d'abord, les mécanismes peuvent s'accorder : la période d'éveil survient quand la pression homéostatique est basse. Par conséquent, on se sent en pleine forme. Notre comportement social est alors positivement influencé.
Dans un second cas de figure, les mécanismes s'opposent : on reste éveillé alors que l'on a envie de dormir. Dans cette hypothèse, notre système de moralité est influencé négativement : "Des recherches suggèrent que vous êtes plus enclin à adopter un comportement contraire à l’éthique et déviant, comme être méchant, intimider vos collègues ou falsifier des reçus", précise la journaliste scientifique Linda Geddes, lors d'un discours au Hay Festival. Voici une raison de plus de privilégier les grasses matinées.