
1# Beaucoup de femmes en ont envie
Pour reprendre une sexualité post-partum, pas besoin d’être deux. L’amour en solitaire peut être un très bon moyen de se faire plaisir sans se mettre la pression. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, les femmes sont nombreuses à le faire. Une étude publiée dans BJOB – An International Journal of Obstetrics and Gynaecology a montré que 53% des femmes reprennent une activité masturbatoire dans les six semaines qui suivent leur accouchement (mais c’est tout à fait possible avant).
#2 C’est safe
Il n’y a aucune contre-indication à se masturber tant que l’on se concentre sur le clitoris. Commencer par là est une façon douce de se réapproprier petit à petit son corps bouleversé par les traumatismes de l’accouchement. Que vous souhaitiez utiliser un stimulateur clitoridien, vos doigts ou une paire de chaussettes, votre seul baromètre, ce sont vos sensations : tant que vous êtes à l’aise et que vous ne ressentez aucune douleur, c’est que votre corps vous suit.
#3 La pénétration reste à éviter
La médecine conseille d’attendre environ six semaines pour avoir des rapports sexuels avec pénétration. Mais cela ne vaut pas que pour les rapports de couple. Même seule, il est déconseillé d’introduire quoi que ce soit dans son vagin (ses doigts ou un sextoy) pendant cette période. Si vous avez subi une déchirure, même minime, ou une épisiotomie au moment de l’expulsion, une pénétration vaginale pourrait, en plus d’être douloureuse, causer une infection.
#4 Ça peut se faire à deux
Il n’est jamais inutile de le rappeler, le sexe à deux ne se résume pas à "un homme/une femme" et à une sexualité pénétrante. La masturbation, en couple, est une sexualité au même titre que les autres. La période post-partum peut-être une fantastique occasion pour les hétérosexuels – on sait que les autres n’ont pas attendu – d’envisager leur intimité autrement et de se pencher un peu plus sur le plaisir masturbatoire, souvent expédié avant la sacro-sainte trinité pénétration/éjaculation/dodo...
#5 Ça n’est pas obligatoire
Entre la descente d’hormones, la privation de sommeil, le petit être qui s’est incrusté dans la vie quotidienne, de nombreuses femmes font l’expérience d’une baisse de libido. Et ce n’est pas grave. Peu importe si ça dure, chaque femme a son propre rythme. Il n’y a aucune raison de culpabiliser parce qu’on préfère se concentrer sur autre chose que sur le sexe qui, comme le désir, peut bien attendre quelques mois pour réintégrer le lit conjugal. Chilax, on a toute la vie pour s’envoyer en l’air.