#Netflix
Vous avez encore binge-watché hier (oui mais Stranger Things) et vous êtes encore un zombie aujourd’hui ? Courage : 2 milliards d'heures sont regardées chaque mois rien que sur Netflix. Normal, dévorer une série déclenche sérotonine (satiété), dopamine (plaisir, donc)… et un doux sentiment d’accomplissement, selon les scientifiques. Car les séries finies donnent l’impression d’avoir atteint un but (Breaking Bad : fait !) contrairement à d’autres objectifs inaccessibles dans la vie. Et ça c’est cool.
#Likes
Les grincheux affirment que les réseaux sociaux bousillent l’humanité en rendant accro aux likes, avec des risques de bouffées délirantes de nombrilisme, voire une dépression en cas de non-retweet. Pourtant, le 2.0 n’est qu’un outil de plus dans la vie de l’homme. Qui peut même offrir du réconfort : des études montrent que l’obtention de likes libère la dopamine, hormone du plaisir. Donc la course aux likes n’est pas une crise de narcissisme aigue, mais juste une quête de gros câlins virtuels…
#Boulot
Il suffit de répondre à ses mails en vacances, ou être intarissable sur son job, pour se voir traiter de workaholic, et être menacée des 12 plaies de l’entreprise : burn-out, zéro vie perso, eczéma purulent de stress, symptômes de manque en cas de non-promo… Pourtant, selon le directeur de recherche Yehuda Baruch, le workaholism a des effets positifs : il signifie qu’on est stimulé par sa tâche, qui procure un sentiment de réalisation. Mieux, à force, l’augmentation n’est sûrement pas loin, non ?
#Glande
Pendant que les workaholics s’excitent (épuisants à regarder), vous êtes droguée à la torpeur, molle comme votre chat qui dort 16h par jour ("T’as fait quoi ce week-end ?", "Rien, pourquoi ?"). Selon le Dr Isabelle Moreau, de l'University College de Londres, la paresse est une forme de rébellion de l’organisme, qui ne veut ni être productif, ni soumis. Bref, c’est une affirmation de soi dans un monde qui part en vrille. Bon, va quand même falloir sortir pour gagner sa croûte, contrairement à ce bienheureux de chat…
#Pokemon Go
Le leitmotiv contre les jeux vidéos ressemble à ce qui se disait quand on a inventé l’électricité : c’est Belzébuth. La preuve, les psychopathes y jouaient avant de péter un plomb, non ? Pourtant, 1,2 milliards d’humains y jouent 1h par jour. Des études montrent que les jeux stimulent les zones du cerveau liées à la récompense, la motivation, l’orientation, la mémoire… En plus, avec ses œufs qui éclosent après 10km de marche, Pokemon Gova régler tous les problèmes de surpoids de l’humanité. Et c’est plus drôle que le Crossfit.
#Bouffe
Comme le déplore une demoiselle sur Facebook, l’époque Sex, Drug & Rock’n roll, c’était plus drôle que cette période lactose/gluten free & running. Oui, la nourritureest vérolée par Monsanto. Oui, on va tous mourir (de toute façon, c’est prévu). Mais les plats en sauce, en crème, en gras, font du bien au moral. Car dès que l’on mange un truc bon (on n’a pas dit sain), les papilles envoient un message de plaisir aux neurones. Donc se shooter aux recettes de Ginette Mathiot est une bonne toxicomanie.
#Cocktails
Certes, les dépendants en convalescences aux alcooliques anonymes vont tiquer, mais le très sérieux New York Times affirme que l’alcool est bon pour la santé, listant toute une série d’études qui vantent ses bénéfices. Bon, avec deux verres par jour, pas dix… Il reste néanmoins réjouissant de savoir qu’après cette rude journée, les deux Spritz que vous allez bientôt savourer en terrasse vous veulent du bien…