Des millions de femmes aux quatres coins du monde utilisent la contraception hormonale, et notamment la pilule. Un traitement qui, depuis longtemps, est connu pour affecter les humeurs. A l'aide des résultats médicaux d'un million de femmes et adolescentes, une récente étude réalisée au Danemark (et relayée par The Guardian) vient de mettre en lumière que 23% des femmes utilisant la pilule étaient susceptibles de consommer des antidépresseurs. Et ce, la plupart du temps, 6 mois après le début du traitement contraceptif.
L'étude, publiée dans le JAMA Psychiatry, révèle également que les femmes utilisant l'implant, les patchs ou les traitements intra-utérin pouvaient être affectées.
Cependant, ce sont les adolescentes recourant à la pilule qui représentent le risque le plus élevé. 80% d'entre elles sont susceptibles de se faire prescrire des antidépresseurs contrairement aux jeunes femmes qui ne la prennent pas. Avec la puberté, facteur influent sur l'humeur en particulier chez les jeunes filles, celles-ci seraient plus enclines que les hommes à connaître la dépression.
Les chercheurs à l'origine de l'étude proposent toutefois des recherches approfondies pour vérifier lien entre la pilule et de la dépression. Plusieurs de leurs confrères nuancent les résultats de cette étude et rappellent que ce sont surtout les hormones qui ont un rôle prépondérant sur l'humeur et peuvent mener à la dépression.
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