1. De l’estime de soi.
Une incommensurable fierté d’être une femme, d’être une mère, d’être sexy, intelligente, etc. L’autre jour, j’ai raté la Gay Pride, mais il devrait y avoir une Women Pride !
2. Le goût de la paresse.
Je ne comprends pas pourquoi cela fait partie des sept péchés capitaux.Il peut m’arriver de rester toute une matinée à lire au lit sans culpabiliser. J’ai pourtant trois enfants. Mais même eux ont compris que c’est important pour moi.
3. Du détachement.
Je vis dans un milieu brutal. Ce ne sont pas les gens qui le sont mais les règles qui le régissent. Par exemple, je ne m’implique affectivement dans un projet que lorsqu’il est à un stade avancé.
4. Une filleule du bout du monde.
J’ai rencontré la mienne par l’intermédiaire de l’association Toutes à l’école. Elle habite au Cambodge. On peut ne pas être une grande révolutionnaire mais proposer tout de même des passerelles.
5. La faculté de se remettre en question.
C’est bien de descendre dans la rue et de s’en prendre aux gouvernants. Mais il faut aussi être irréprochable de manière individuelle, être carrée dans son pré carré.
6. La capacité de s’émerveiller.
La dernière fois que je l’ai fait, c’était devant l’amandier qui est sur mon balcon. Il fait des fleurs sublimes. Cette année, il m’a même donné assez tôt dans la saison des amandes fraîches.
7. Un rapport raisonnable aux réseaux sociaux.
Ils offrent une gratification immédiate, mais ils sont chronophages et dangereux. Mon amandier, lui, apporte une gratification à moyen terme, c’est mieux.
8. Un œil sur la mode.
Repérer des jeunes créateurs comme j’essaie de le faire en ce moment avec le concours Les Etoiles, cela me plaît beaucoup. Il ne s’agit pas de juger ni de jouer à la fashionista. Mais j’aime me projeter, en toute subjectivité, dans la créativité des autres.