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Dérapage : Trump fait une blague raciste sur les Native Americans

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Le 27 novembre 2017, Donald Trump recevait à la Maison Blanche des anciens combattants amérindiens. Et il n’a pas hésité à s’attaquer à Elizabeth Warren, une sénatrice d’origine amérindienne, en l’appelant "Pocahontas".

Nouveau dérapage pour Donald Trump. Alors qu’il recevait des anciens combattants amérindiens de la Seconde guerre mondiale le 27 novembre dernier, le Président a créé un malaise. En effet, il s’est attaqué à la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, qui revendique ses origines amérindiennes et auxquelles Donald Trump ne croit pas. "Vous étiez ici longtemps avant nous. Même si nous avons une représentante au Congrès qui est – disent-ils – là depuis longtemps. Ils l’appellent Pocahontas", a-t-il déclaré avant d'ajouter : "C’est l’une des personnes les moins productives du Sénat, on ne l’appelle pas Pocahontas sans raison". Suite à cette mauvaise blague, Elisabeth Warren a répondu à l’attaque du président via la chaîne de télévision MSNBC : "Donald Trump le fait encore et encore en pensant que cela va me faire taire. C'est vraiment malheureux que le président des Etats-Unis ne puisse pas tenir une seule cérémonie pour honorer ces héros sans avoir à balancer une insulte raciale."Quant au porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Huckabee Sanders, elle a pris la défense du président :"Ce que la plupart des gens trouve offensant, c'est que le sénateur Warren mente à propos de ses origines pour faire avancer sa carrière". 

Donald Trump n’a jamais caché son manque d’intérêt pour le peuple amérindien, également appelé Native American (en français "Amérindiens" ou "Américains natifs"). Alors qu’il tente de préserver son territoire et défend la nature, le chef d'Etat a lancé en 2016 la construction d’un nouvel oléoduc capable d'acheminer 830.000 barils de pétrole par jour, au cœur d’une réserve indienne. Un projet qui menace les nappes phréatiques. Des célébrités comme Shailene Woodley, Susan Sarandon ou encore Riley Keough, s’étaient d’ailleurs retrouvées dans le Dakota pour manifester contre l'installation."Leurs condition de vie, sans eau potable, s’annonçaient si terrible, que je ne pouvais pas rester sans rien faire", nous a confié Riley, Native American elle aussi dans une interview que vous pouvez retrouver dans notre prochain numéro, en kiosque le 1er décembre. 



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