#1 Onde sensuelle
À moins de passer ses fins de soirée au Sexodrome de Pigalle, pour beaucoup les sex toys se divisent en deux catégories : canard et lapin. Point. Ça vibre, ça demande un peu d’effort et parfois, ça fait le job. Mais ça a sérieusement bûché du côté de la sex tech puisqu’il existe maintenant un vibromasseur à “oscillations“ censé vous ouvrir la porte de sensations inconnues #îledelatentation. Le principe ? Posé sur le sexe ou entre les jambes, les vibrations se diffusent et stimulent l’ensemble de la vulve (d’ou le terme “oscillating vibrator“) et pas juste le clitoris ou le vagin. L’astuce ? Certaines le trouvent plus efficace au dessus des vêtements plutôt que directement mis en contact avec la peau. Plus discret, cela aura aussi le mérite de ne pas avoir à vous barricader le temps de votre pause vibro.
The Queen Bee, Hot Octopus, 149 €, hotoctopuss.com
#2 Cytotec : clap de fin
Depuis que la parole se libère autour des violences gynécologiques, de nombreuses femmes ont témoigné sur les internets de leurs expériences du Cytotec, un médicament du laboratoire Pfizer préconisé pour le traitement des ulcères gastriques. Ayant la particularité d’accélérer les contractions, il est souvent détourné de sa fonction pour des IVG médicamenteuses ou pour déclencher les accouchements. Et les effets indésirables rapportés sont alarmants : contractions violentes, hémorragie, rupture utérine, privation d’oxygène pour le fœtus… Devant le scandale naissant, Pfizer a annoncé qu’il retirerait le produit du marché français à partir du 1er mars. Des solutions alternatives sont à l’étude. Patience, donc.
Crédit : Getty
#3 Octobre rouge
Les règles bleues à la télé, c’est peut-être le début de la fin. Si nous sommes encore un peu à la ramasse en France sur la représentation des règles dans les publicités et que les clichés ont toujours la dent dure, ailleurs les lignes semblent enfin bouger. De plus en plus de marques redéfinissent la façon de communiquer autour de ce banal évènement mensuel. Le 16 octobre, la marque britannique Bodyform diffusait un spot plutôt réjouissant. Les images ? Un test d’absorption au liquide rouge sang, un mec achetant des protections hygiéniques pour sa copine au supermarché, une bouée de piscine en forme de serviette (RIP le flamant rose) et du sang qui coule dans la douche. Le rouge est mis. Enfin !
#4 Un jour, un mot : androphile
“Homosexuel ? Trop clinique. Gay ? Ça ressemble à un lifestyle dans lequel je ne me reconnais pas“. Voilà en substance ce que nous dit Nicolas Chinardet, le créateur du terme “androphile“ que revendiquent maintenant beaucoup d’homosexuels (oups). N’aimant pas les mots que la société met sur leur sexualité, les androphiles (du grec andro : l’homme) se définissent comme “un homme qui trouve un autre homme attirant sexuellement“. Une identification alternative pour ceux qui ne se sentent pas vraiment à leur place quand on leur parle de “communauté gay“, bien souvent associée à Lady Gaga, Miley Cirus et autres enfers de la mode. Un moyen de lutter contre les stéréotypes. Voilà qui devrait alimenter vos soirées Motus.