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Orgasme : connaissez-vous vraiment les zones érogènes de votre mec ?

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Vous ne l’avez pas vu venir mais vos rapports sexuels se sont peu à peu transformés en une médiocre pièce en 4 actes : 69 (quand vous avez le temps), pénétration, éjaculation, dodo. Pas franchement de quoi grimper aux rideaux. Pourtant, les zones érogènes à explorer sont plus nombreuses qu’on ne le pense chez l’homme. Encore faut-il les chercher et savoir comment elles fonctionnent.

#1 Le gland : oui mais encore ?

On sait l’ensemble du pénis ultra-sensible. Mais la zone sur laquelle se concentrer c’est bien là. Attention, qui dit zone sensible dit possible douleur. Comme pour le clitoris, que vous massiez le gland du bout des doigts ou que vous l’entouriez de votre bouche, mieux vaut l’humidifier un peu avant. À ne pas négliger : le“ corps“ du pénis, qu’on utilise comme “pilier“, par exemple en le tenant fermement à sa base pendant qu’on masse l’extrémité. L’effet kiss cool ? Le frein, caressé du bout de la langue. Le double effet kiss cool ? L’edging : alterner des phases de stimulation (donc d’excitation) et des phases de “repos“ quand l’orgasme est proche. Gros bouquet final en perspective.

#2 Le périnée, un allié musclé 

Peu d’hommes sont à l’aise quand il s’agit de parler de cette zone, pour rappel située entre les testicules et l’anus, et bourrée de terminaisons nerveuses. Pourtant, c’est la seule zone érogène jugée encore plus sensible chez l’homme que chez la femme (parmi celles que nous avons en commun). Il peut être stimulé par un massage assez ferme avec l’index et le majeur pendant les préliminaires ou la pénétration. Dans le deuxième cas, la position du missionnaire reste la plus adaptée (on sait que c’est votre préférée). Si vous sentez que votre partenaire n’est pas à l’aise, mieux vaut attendre le feu de l’action, qui fait tomber les inhibitions, pour s’attaquer (doucement) au périnée.

Crédit : Getty

#3 L’intérieur des cuisses, prenez le contrôle !

Trop souvent délaissé au profit d’une concentration maximale sur le pénis (par exemple pendant une fellation), caresser ou attraper l’intérieur des cuisses peut faire grimper l’excitation en un temps record (pensez à l’effet que ça vous fait à vous). Au début des préliminaires de simples effleurements (s’il n’est pas trop chatouilleux) font monter la température. Quand la partie est déjà bien engagée, on peut saisir l’entrejambe entre son pouce et son index en exerçant une légère pression. 

#4 Le point G chez l’homme, ça existe ?

Oui et ça s’appelle le point P (pour prostate). De la taille d’une balle de ping-pong, elle est cachée le long du rectum. C’est entre autres la contraction de cette glande pendant l’éjaculation qui procure du plaisir. Excitée manuellement, elle pourrait être la clé d’orgasmes très puissants. Vous voyez la scène de la leçon de tantra dans Sex and the City ? Ça vaut le coup d’essayer. La prostate peut-être stimulée par une pression douce sur le périnée ou, paillette sur le cupcake, par l’introduction d’un doigt dans l’anus, d’où vous pourrez sentir la zone en question. Mieux vaut tâter le terrain avant, même très érotisé, tout le monde n’est pas un adepte du toucher rectal.

#5 Les zones bonus

Parce qu’il existe autant de zones érogènes que d’hommes sur cette planète, difficile de dresser une liste exhaustive. Parmi les zones plébiscitées on trouve aussi le haut de la nuque, à gratouiller des doigts ou à attraper plus fermement pour booster la tension pendant l’acte, les tétons à embrasser langoureusement (l’occasion de leur montrer comment faire), mais aussi le creux de la cheville, les testicules (à ne pas confondre avec un ballon anti-stress), la lèvre inférieure et… les fesses ! Les orteils en revanche ne font pas l’unanimité. À se demander si le concept n’a pas été inventé par un sombre fétichiste qui aurait ensuite fait passer la fake news…



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