Ce samedi 7 octobre avait lieu en Pologne le premier concours de Miss Monde en fauteuil roulant. Nouveau pas en avant vers l’acceptation de la diversité des corps des femmes. Hier soir, la Biélorusse Aleksandra Chichikova, étudiante en psychologie et pédagogie sociale âgée de 23 ans, a été élue Miss Monde en fauteuil roulant. "Luttez contre vos angoisses et vos peurs", a ainsi déclaré la gagnante à l’issue de ce concours inédit, qui a réuni pas moins de 24 jeunes femmes en fauteuil. Parmi elles, on retrouve la Française Nadjet Meskine, joueuse de football et mannequin, qui remporte le titre convoité de Miss Sourire. Pour Katarzyna Wojtaszek-Ginalska, cofondatrice du concours et coprésidente du jury, qui se déplace également en fauteuil roulant, l’idée est de "changer l’image des femmes en fauteuil roulant, pour qu’elles ne soient pas définies à travers cet attribut."
Plus qu’un concours de beauté
D’après la coprésidente, la beauté n’est pas la principale qualité requise chez la gagnante : "La personnalité des filles, leur activité quotidienne, leur engagement, leur vie sociale, leurs projets" rentrent aussi en comptent. On a ainsi pu découvrir Mirande Bakker, victime d’une erreur médicale, qui représentait les Pays-Bas ou encore la Chilienne Maria Diaz, joueuse de tennis en fauteuil roulant, élue Miss Activité et Miss Lifestyle Designers. Ravie d’avoir remporté ces deux titres, la jeune femme a déclaré : "Nous nous sommes fait de nouveaux amis, nous avons vécu de nouvelles expériences, connu toute cette ambiance ensemble", avant d’ajouter qu’il s’agit de la "première occasion du genre de montrer au monde que nous sommes capables de faire vraiment ce que nous voulons." Et ce malgré les préjugés et le fauteuil roulant.
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