#1 La maitrise du neg’
En langage de séducteur pro, un neg’ c’est une vanne qui vise à faire mouche et à prendre l’ascendant psychologique sur l’objet de votre convoitise. (Ex : “Joli ton pull rouge, ça t’aide à exister non ?“) C’est un peu extrême, mais au début d’une relation, une répartie mordante peut être votre meilleure alliée pour créer une complicité et entretenir le challenge. La dérive ? Jouer l’attaque à tous les coups. Se charrier c’est sympa, mais vous allez vite tourner en rond et créer des quiproquos. On dose, donc, des petites piques de temps en temps, par texto par exemple et on lâche du leste en live, l’idée c’est quand même de faire comprendre qu’on est content d’être là.
#2 Les no-go du texto
Au début d’une histoire, les textos sont à double tranchant. Bien calibrés, c’est l’épiphanie amoureuse, bâclés c’est la sortie de route. On le dit et on le redit, les abréviations au début d'une relation, c’est non. Entre “Je suis là dans 5 min“ et “Jss la ds 5 min“ vous perdez au pire 2 secondes, juste le temps qu’il faut pour que l’autre vous range dans la catégorie illettrée. Attention également aux “cool“ et “ok“, entre ça et “super je m’en fous“, la frontière est mince. Pareil pour l’utilisation du mot “chill“ à toutes les sauces. Certes le terme est bien pratique et plutôt évocateur, mais vous avez vite fait de vous retrouver à “chilliser“ tous les aspects de votre vie. Enfin, évitez les discussions sérieuses par texto, du style “t’as toujours pas fait ton test MST ?“. Vous ne choperez sûrement pas d’hépatite mais vous pouvez parier sur une bonne dose de malentendus.
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#3 Les mots doux
Vous avez eu envie de dire “Bonne nuit mon amour“ et puis vous vous êtes rabattue sur un pathétique “Joli dodo ;)“. Vous n’êtes clairement pas sereine sur l’emploi des mots doux dans les premiers mois de relation. Et vous avez raison, c’est compliqué, surtout si vous êtes en face de quelqu’un qui a le verbe un peu timoré ou paresseux. Adaptez-vous, mais n’ayez pas peur de tenter des choses (ça le décoincera peut-être). La seule règle : temporiser. Même avec des papillons plein le ventre, on ne balance pas un “Tu me manques“ après trois Corona et un bisou sur le pas de la porte. Et on fait simple. Il se fout sûrement de votre citation d’Albert Cohen, en revanche, un “Je pense à toi“ peut faire beaucoup d’effet.
#4 Le casse tête des surnoms
Un surnom, c’est un peu une caution complicité, c’est rassurant. Lors de votre dernière relation, vous vous êtes trouvée hyper originale avec vos “petit chat“ et “mon chaton“. Puis vous avez compris que le chat était déjà le totem des couples choupinoux en 1999 (année “Heartbreaker“ pour Mariah, c’est dire). Conclusion ? Par pitié, trouvez autre chose. Le problème, c’est que vous n’en n’êtes qu’au début de votre love story et que “mon cœur“ vous semble un peu exagéré. Mais trouver un surnom cool et différent n’est pas si facile et surtout, quasi impossible à imposer. Vous avez beau trouver que “Bonnie & Clyde“ sonne hyper badass, au final, un beau matin il vous appellera “mon petit boudin“ et que vous le vouliez ou non, c’est ce surnom qui restera. Et vous n’aurez plus qu’à prier pour qu’il ne le prononce pas en public.