#1 Elle a une bonne dose de sex-appeal
Si leurs allures respectives n’ont pas grand chose en commun (Lolita émancipée pour Alexandra Savior, diva encanaillée pour Lana Del Rey), les deux chanteuses brillent cependant par leur physique attrayant. Alexandra, 21 ans, est une jolie blonde au visage angélique, bouche pulpeuse soulignée de rouge. Bien qu’originaire de Portland, Oregon, elle arbore un look sous influence bohème californienne.Moins soul que celle de Lana del Rey, mais tout aussi profonde, sa voix se marie aussi bien avec des ballades mélancoliques qu’avec un rock plus électrisant ou une pop plus accrocheuse. Dans sa manière de jouer de la langueur de son chant, Alexandra Savior ne se prive pas de jouer la carte de la sensualité doublée d’émotion.
#2 Son carnet d’adresses est bien rempli
Alexandra Savior sait, à l’instar de Lana Del Rey (qui a travaillé avec Woodkid ou Dan Auerbach des Black Keys) faire appel aux artistes les plus en vue du moment. Ou, plutôt, ce sont eux qui ont flashé sur elle. D’abord Miles Kane, moitié des Last Shadow Puppets, qui l’a présentée à son comparse musical Alex Turner. Crush artistique : le chanteur des Arctic Monkeys la présente à tout le gratin indie pop actuel. Comme Cameron Avery, crooner échappé de la scène psyché australienne avec lequel elle signe le joli duo “We’re Just Making It Worst“. Dans la foulée, elle co-écrit avec Turner un titre de la B.O. de la série True Detective. Bref, de quoi buzzer très sérieusement, d’autant qu’elle séduit autant la presse spécialisée que féminine. Histoire d’être sûre de ne pas se tromper, c’est toujours avec Turner et l’éminent producteur James Ford (habitué des sœurs Haim comme de Bloc Party) qu’Alexandra Savior a concocté son premier album, Belladonna of Sadness au fin fond de la Californie.
#3 Elle sait cultiver une atmosphère vintage
Si ses influences sont avant tout sixties (de Nancy Sinatraà Karen Dalton en passant par le Velvet Underground), Alexandra Savior puise également dans la pop ensoleillée post hippie des années 70, et réussit à ne pas tomber dans le pastiche cheap. Son secret ? Son mentor Alex Turner a su habiller de ses guitares charmeuses et d’un son West Coast les chansons d’amour soul-rock de la chanteuse, qui cultivent toutes une ambiance hautement cinématographique. Alexandra avoue d’ailleurs un gros faible pour les films d’horreur, et sa chanson “Belladonna of Sadness“ est un clin d’œil à un film d’animation japonais des années 70. Rétro, mais pas trop : Alexandra détient, pour l’instant, une formule magique qui pourrait faire d’elle une des nouvelles fiancées de l’Amérique.
Belladonna of Sadness, album disponible (Columbia)