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En 2040, nous ne mangerons quasiment plus de viande animale

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Si notre alimentation a déjà commencé à changer ces dernières années, il semblerait que notre manière de consommer change radicalement à l’horizon 2040. Une étude américaine affirme même que 60% de la viande que nous mangerons d’ici là sera synthétique ou végétale.

Galettes de soja, steaks de légumes ou encore viandes artificielles, les alternatives à la viande animale sont de plus en plus nombreuses. Et bien qu’en France, elles peinent à s’imposer sur le marché, elles pourraient faire partie intégrante de notre quotidien d’ici 2040. C’est en tout cas ce qu’affirme une étude publiée le 12 juin 2019 par le cabinet de conseil américain AT Kearney. Les experts prévoient que d’ici vingt ans, la viande sera majoritairement synthétique ou végétale. Déjà, à en croire le CREDOC, le Centre français de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie, sa consommation a baissé de 12% en France en dix ans. 

Ainsi, 60% de la viande que nous consommerons ne sera pas issue des animaux. Les scientifiques prévoient qu’elle soit remplacée par de la viande "de culture", la "fausse viande" (35%), par des produits à base de végétaux (25%) et même par des insectes. "Le secteur de l’élevage à grande échelle est considéré par beaucoup comme un mal inutile. Avec les avantages des nouveaux substituts vegan et de la viande in vitro, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne prennent une part substantielle du marché", expliquent-ils. En effet, la production classique a aujourd’hui un impact écologique considérable et joue sur le dérèglement climatique, sur la disparition de certaines espèces et sur la pollution des rivières et des océans. 

L’enquête est cependant largement contestable, la viande synthétique nécessitant des cellules animales multipliées dans un bioréacteur alimenté au pétrole peu écologique. Surtout, la plupart des start-up qui se lancent dans le secteur aimeraient se tourner vers des techniques moins polluantes. Dans ces conditions, difficile de croire que sa production de masse puisse commencer dès 2021 comme l’indiquent les recherches du cabinet américain. Seule certitude : ce petit nouveau dans le secteur de l’agro-alimentaire risque de bouleverser bien des habitudes. 


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