La ministre des droits de la femme, Laurence Rossignol, a déclaré au HuffPost qu'elle félicitait l'initiative du collectif "Les Glorieuses" qui vise à dénoncer les inégalités salariales entre hommes et femmes. En effet, à partir de 16h34, le 7 novembre 2016, les femmes travaillent gratuitement, "pour du beurre", elles ont donc été invitées à quitter leur poste de travail pour protester dans la rue.
Cette date et heure, très précises, ont été définies grâce aux chiffres d'Eurostat, l'organisme de statistiques de l'Union Européenne, qui estimait à 15,1% l'écart de salaire en 2010 entre hommes et femmes. A partir de 16h34 le 7 novembre, la moyenne de rémunération brute des femmes françaises est inférieure à celle des hommes. De ce fait, le collectif "Les Glorieuses" compte bien réunir autant de femmes que le 24 octobre 2016 en Islande, où une dizaine de milliers d'entre elles s'étaient mobilisées, pour dénoncer cette inégalité salariale.
Laurence Rossignol a, elle aussi, voulu montrer son soutien à cette initiative féministe : "Je ne peux m'appliquer à moi-même cet événement, mais si dans mon ministère, des femmes souhaitaient y prendre part, je ne m'y opposerai pas. En réalité, il ne s'agit pas d'une grève syndicale, mais d'une forme nouvelle de militantisme qui s'appuie sur les réseaux sociaux afin de démultiplier son impact et de faire bouger l'opinion." La ministre a également retweeté l'évènement :
#7novembre16h34 Les Françaises veulent l'égalité des salaires. https://t.co/t0SLHnzzxo… pic.twitter.com/9SqhRqcya5
— Les Glorieuses (@Les_Glorieuses) 30 octobre 2016
Un soutien de taille pour une cause essentielle. D'autres organismes, à savoir deux journaux et La Ligue des droits des femmes ont également tenu à manifester leur implication dans le projet en assurant leur participation à l'évènement. Rendez-vous le 7 novembre 2016, à 16h34 précises.
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