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Job : 5 conseils pour rembarrer un collègue sexiste

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Toutes les femmes ont déjà supporté des collègues masculins qui, par leurs réflexions sexistes ou leurs comportements problématiques, contribuent à faire de l’entreprise un haut lieu du patriarcat. Voici quelques conseils pour les identifier et leur clouer le bec (pour de bon).

#1 Le "mansplainer"
Ce collègue n’est pas méchant (quoi que), il a juste une fâcheuse tendance à régurgiter exactement ce que vous venez de dire et à expliquer mot pour mot la stratégie que VOUS avez mise sur pied. Théorisé par l’essayiste féministe Rebecca Solnit*, le mansplaining se vérifie souvent en réunion. Chaque prise de parole masculine s’apparente à un concours de b***s et le "mansplainer", sexiste dans l'âme, a bien l’intention de montrer qu’il en a une plus grosse que vous.
N’hésitez pas à le remettre à sa place : "J’adore tes commentaires sur mon travail. Peut-être que tu pourrais me les envoyer par mail ? J’y jetterai un œil à l’occasion."

#2 Le plagiaire
Contrairement au "mansplainer" qui aime se faire mousser, le plagiaire agit dans l’ombre. Son credo : se faire oublier pour mieux chiper vos idées. Il les fait ensuite passer pour siennes auprès de vos collègues et récolte ainsi tous les lauriers. C’est d’autant plus rageant quand le piqueur d’idées est votre boss et qu’il se sert de votre boulot pour grimper les échelons hiérarchiques.
Pour le contrer sans vous griller, mieux vaut consigner les mails prouvant que c’est vous la tête pensante du projet. Vous pouvez aussi vous dégoter des allié.e.s dans votre équipe, histoire qu’ils/elles rappellent votre rôle essentiel pendant les réunions stratégiques.


#3 Le paternaliste
Souvent plus âgé que vous, il n’a pas son pareil pour débiter des stéréotypes éculés sur les femmes, vous donner du "ma petite" à toutes les sauces et vous infantiliser en vous comparant à sa fille. Le pire ? Quand il vous prend pour sa secrétaire et vous demande de prendre des notes à sa place en réu’.
Quitte à froisser son ego de mâle sensible, rappelez-lui devant tout le monde que vous n’avez pas été embauchée pour servir des cafés. Vous pouvez aussi jouer la nulle, comme le conseille la gender editor du New York Times, Jessica Bennett** : "Je serais ravie te servir un café si seulement je savais le faire." Visiblement, ça fonctionne.

#4 Le blagueur lourd
Vous connaissez la blague de la blonde dans un ascenseur ? Hélas oui, car il vous l’a déjà racontée (plusieurs fois). Non seulement pas drôle pour un sou, ce collègue expert en sorties graveleuses se retranche systématiquement derrière l’argument "Rho ça vaaaa, on peut plus rien dire" quand vous lui faites remarquer que sa réflexion n’a rien d’amusante.
À la place, vous pouvez plutôt feindre ne pas avoir compris son humour douteux, et lui demander de la répéter. Rien de tel pour mettre le boute-en-train mal à l’aise et lui faire comprendre que sa remarque était inappropriée. Bonus : ça fonctionne aussi avec les "blagues" racistes.


#5 Le harceleur
Quand il ne lorgne pas dans votre décolleté, ce sale type vous envoie des mails à caractère sexuel, fait des allusions à votre vie intime et commente régulièrement votre tenue vestimentaire. Attention, ce collègue n’est pas seulement un gros lourd : c’est un harceleur sexuel.
Dans ce cas, une seule mesure s’impose : en parler à la direction, aux délégués du personnel (CSE) ou aux RH pour briser l’omerta dont il profite pour agir en toute impunité. Vous n’êtes peut-être pas sa seule victime. Pour rappel, les auteurs de harcèlement sexuel encourent une peine de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000€ d’amende.

* Rebecca Solnit, Ces hommes qui m’expliquent la vie, éd. de l’Olivier.
** Jessica Bennett, Le fight club féministe, Manuel de survie en milieu sexiste, éd. Autrement.


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