
Blond, grand, généreux, colérique, dégarni… Vos amoureux défilent mais finalement se ressemblent. Vous vous en doutiez peut-être mais oui, lorsqu’on se cherche une moitié, nous serions bien coincés dans des goûts très définis. Et qui ne changent pas tellement. "Le degré de ressemblance d’une relation à l’autre suggère que les gens peuvent effectivement avoir un 'type'", déclare Geoff MacDonald, professeur de psychologie à l’Université de Toronto et co-auteur d’une nouvelle étude sur le sujet. L’étude, publiée dans la revue PNAS, a travaillé sur les données d’une étude allemande menée pendants 9 ans sur 332 personnes. Sans appel, les résultats ont indiqué aux auteurs qu’il existe des schémas clairs dans le choix des futurs amoureux, basés sur les critères des partenaires passés.
L'étude a également révélé que les gens ont tendance à sortir avec ceux qui se ressemblent, d'une manière ou d'une autre. L’un des participants, Sy Deunom, ingénieur d’exploitation de 23 ans à Philadelphie, témoigne être attiré par les hommes à forte pilosité quand lui a du mal à faire pousser sa barbe : "J’ai l’impression que c’est une compensation mais je n’aime pas l’admettre". Ariel Dineen, chercheuse âgée de 23 ans dans un hôpital pour enfants, constate quant à elle être attirée par le même profil et rapporte ça à une une sorte de catharsis : "J'ai l'impression que nous essayons de trouver ces types parce que nous essayons de revivre ou de corriger des situations précédentes. C’est une façon d’amender, dans l’espoir d’une nouvelle fin". Et vous alors, avez-vous un "type"?