
Un pas de plus vers l’engagement écologique pour le gouvernement. Ce mardi 4 juin 2019, Edouard Philippe a affirmé sa volonté d’interdire la destruction d’invendus non alimentaires. Ainsi, d’ici 2023, les vêtements, l’électroménager et les produits de beauté ou d’hygiène ne pourront plus être détruits et donc, gaspillés. Ils devront être recyclés, via un désossage pour récupérer les composants et matières qui pourront être utilisées dans la fabrication de nouveaux produits, ou donnés à des associations. Une "première mondiale" selon le Premier Ministre qui se laisse quatre ans maximum pour régler définitivement le problème des 650 millions d’euros de marchandises jetés ou détruits chaque année en France.
Les Français ne peuvent plus tolérer qu’on mette en décharge ou qu’on incinère des produits neufs ! Cette élimination des invendus est un gaspillage qui dépasse l’entendement. @brunepoirsonhttps://t.co/51eR8EwV7Z
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) June 4, 2019
Cet amendement figurera dans le projet de loi anti-gaspillage et pour une économie circulaire, qui sera présenté par la Secrétaire d’Etat Brune Poirson au Conseil des ministres en juillet 2019, et sera déployé partout dans l’Hexagone à partir de 2021 ou de 2023 suivant les cas de figure. Sont concernés par cette exception : le secteur du luxe, qui s'inquiète de la création d’un marché parallèle de marchandises bradés, et certains produits, comme le fond de teint ou le rouge à lèvres, qui ne sont plus utilisables passée une certaine date.