
Que le travail puisse rendre malade n’est pas une chose nouvelle. Mais pour la première fois, ce phénomène est reconnu comme pathologie. Puisque l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a officiellement reconnu le burn-out comme maladie, par classification internationale. Elle a été adoptée par les Etats-membres de l’organisation, réunis depuis le 20 mai 2019 à Genève dans le cadre d'une asssemblée mondiale.
L’OMS s’est également évertuée à définir cette maladie. Elle la décrit comme "un syndrome résultant d'un stress chronique au travail qui n'a pas été géré avec succès". Le burn-out se caractérise par trois éléments : un sentiment d'épuisement, du cynisme ou des sentiments négatifs liés au travail et une efficacité professionnelle réduite. Le registre de l'organisation précise que la maladie "fait spécifiquement référence à des phénomènes relatifs au contexte professionnel et ne doit pas être utilisé pour décrire des expériences dans d'autres domaines de la vie".
La classification des maladies de l’OMS fournit un langage commun qui permet aux professionnels de la santé du monde entier d’échanger des informations sanitaires. Le burn-out, qui fait son entrée dans la section consacrée aux "problèmes associés"à l’emploi ou au chômage, porte ainsi désormais un nom de code, qui est QD85.