
Les paysages de la Nouvelle-Zélande sont de plus en plus prisés. Mais ce n’est pas forcément une bonne chose pour le pays. Chaque année, le tourisme augmente de 8% en moyenne. Et si cela continue dans ce sens, bientôt, les touristes pourraient être plus nombreux que les habitants. Pour parer à ce problème, le gouvernement néo-zélandaisà trouver une solution : instaurer une taxe écologique de 21€. Cette écotaxe, baptisée IVL (International Visitor Conservation and Tourism Levy), entrera en vigueur à partir du 1er octobre 2019. Les touristes devront la payer en complément de la demande d’ETA (Electronic Travel Authorization) accessible en ligne dès juillet 2019, dont le prix s’élève à environ 5,40€. Les bénéfices de cette nouvelle initiative écologique permettront d’améliorer les infrastructures touristiques, de lutter contre le tourisme de masse, de protéger l’environnement naturel, mais aussi de financer la transition écologique de la Nouvelle-Zélande.
Pour rappel, en 2018, un rapport de l'organisationNature Climate Change, indiquait que le tourisme représentait 8% des émissions de gaz à effet de serre. Le moyen de transport le plus polluant reste l’avion, qui compte à lui seul pour un cinquième des émissions de gaz à effet de serre. De quoi dissuader les personnes atteintes du syndrome de wanderlust.