
A l’opposé de la "friendzone", le fait d’être renvoyé.e à la case "ami.e" par un coup de cœur, la "fuckzone" est une technique bien moins honnête. On devient "fuckzoné.e" dès lors qu’on aimerait bien qu'une rencontre se transforme en amitié ou relation amoureuse, mais que l'autre n’a d’intérêt que pour l’aspect "plan cul" qu’on pourrait lui apporter. Or, si cette zone floue entre l’amitié, l’amour et le sexe est très répandue chez les célibataires, souvent, dans les relations hétérosexuelles, elle est initiée par les hommes. Ceux qui au contraire, se plaignent d’être "friendzonés" par les femmes.
Or, les conséquences découlant de ces deux techniques sont bien différentes. Lorsqu’on "friendzone" une personne, bien que ce soit délicat, si la relation doit se poursuivre, ce sera sur le ton de l'amitié. Alors que "fuckzoner" quelqu’un consiste à le réduire au statut d’objet sexuel, de façon plus subtile et bien plus perverse. Dans certaines situations, les conséquences peuvent être assez brutales. Si vous pensiez que votre partenaire était sur la même longueur d’ondes que vous et qu’au final, vous vous rendez compte, trop tard, qu’il n’avait d’attention que pour votre corps. Ou ne serait-ce que déjà maqué.e, vous rencontrez quelqu’un lors d’une soirée et qu’à partir du moment où vous parlez de votre partenaire, cette personne s’en va aussi vite que vous vous êtes rencontrés. La fuckzone peut s’articuler de différentes façons et comme le dit Dora Moutot, créatrice du compte Instagram"T'as joui" : "se faire fuckzoner, c’est quand même légérement plus violent que de se voir proposer une amitié."