Selon le "Daily Mail" et l'application HerpAlert, une épidémie d’herpès a frappé l'édition 2019 du festival de Coachella. Voici donc trois conseils pour passer un l'été en mode festivalier mais sans risque. L’édition 2019 du festival Coachella restera dans les annales. Pas pour sa programmation musicale, comme l’a souligné le site du magazine Têtu, mais pour ses news très chaudes. Entre la vidéo de la fellation performée dans la grande roue ; la présence de l’ancien représentant républicain de l’Illinois Aaron Schock avec un homme – alors qu’il est connu pour ses positions très conservatrices ; c’est un article sur une épidémie d’herpès qui a retenu toute notre attention. Selon le Daily Mail, le nombre de cas diagnostiqués dans les alentours du festival est passé de 12 en moyenne à 250 par jour, entre le 12 et le 21 avril. En deux semaines, 1 105 cas ont été signalés à Indio, Coachella Valley et à proximité de Palm Desert, Los Angeles, San Diego et Orange, via l'application HerpAlert. Cette dernière est une application délivrant des conseils sur les comportements à adopter en cas de suspicion contamination, ainsi que des prognostics en ligne avec des médecins. "Nous avons constaté une augmentation considérable du nombre de personnes utilisant HerpAlert", a indiqué le docteur Lynn Marie Morski de chez HerpAlert lorsque nous l'avons contactée. Elle s'est aussi félicitée : "Nous sommes ravis que tant de personnes aient fait la démarche de se renseigner sur leur santé sexuelle". Sur les sept types de cette IST, il s’agissait d’herpès de type 1 – transmis par contacts buccaux - ou 2 – transmis par les relations sexuelles anales ou génitales. Comment éviter d'être contaminé ?
#1 Utilisez le préservatif
Le préservatif protège bien pendant les crises, le moment où l’on est le plus contagieux. Même si ce n’est pas le moment où la libido est à son max. Dans le doute, donc, on utilise un préservatif systématiquement avec ses partenaires. Et ce aussi en cas de fellation. Même si la personne infectée ne ressentira pas les symptômes de la crise initiale, les récidives sont fréquentes. Donc on reste intransigeant.
#2 Utilisez la digue dentaire
Pour les anulingus ou cunnilingus, on utilise la digue dentaire, ce rectangle en latex ou en polyuréthane à placer sur la vulve ou l’anus de votre partenaire. Elle est vendue sur Internet, mais certaines pharmacies, ainsi que des sex shop en vendent aussi. On la place sur le vagin ou l’anus du partenaire et il est nécessaire de tenir le carré en place pour ne pas qu’il bouge pendant l’acte. En revanche, la digue dentaire est à usage unique et peut coûter 10 euros l’unité. Il est possible de se fabriquer une protection similaire avec un préservatif : ouvrez-le et déroulez-le, coupez les extrémités avec des ciseaux désinfectés, puis découpez-le dans la longueur ; placer la partie lubrifiée contre les organes de votre partenaire. Mais ce n’est pas l’idéal...
#3 Discutez ouvertement avec vos partenaires
Le virus de l’herpès génital est transmis par les contacts sexuels. Ce n’est pas une infection qui se transmet par les objets. Il peut se transmettre par simple contact de la peau (organes génitaux) ou par contact avec des sécrétions génitales contaminées. Donc, même sans pénétration, les risques existent bien. Il y a une période d’incubation de 2 à 20 jours. D’où l’intérêt d’être très ouvert sur le sujet et de prévenir votre partenaire. Discutez ouvertement des IST et en l'occurence de l’herpès, avant d’avoir des relations sexuelles.
Sur ce, bonne saison des festivals !