L’œstrogène, l’hormone du désir
Vous le savez, l’ovulation est le moment où vous êtes la plus fertile. Ce que vous ignorez peut-être, c’est que c’est aussi le moment où vous êtes susceptibles de connaître un pic de libido. Des chercheurs de l’Université de Santa Barbara en Californie sont arrivés à cette conclusion après avoir scrupuleusement observé le cycle menstruel de 43 femmes. En s’intéressant aux principales hormones produites par les ovaires, l’œstrogène et la progestérone, ils ont fait deux découvertes : l’estradiol, principale hormone active des trois œstrogènes naturels chez la femme, amplifierait l’appétit sexuel tandis que la progestérone le diminuerait. Si les deux hormones fluctuent au cours du cycle, l’œstrogène prend le relai 14 jours avant les règles, provoquant ainsi un désir sexuel accru.
Les vertus de l’orgasme clitoridien
Avoir un orgasme, c’est bon pour la santé, mais avoir un orgasme clitoridien, c’est mieux ! En effet, une étude publiée dans le Journal of Sexual Medicine indique que les femmes qui atteignent la jouissance clitoridienne ont une libido plus forte que les autres. Sur les 88 femmes interrogées, âgées de 18 à 53 ans, la plupart déclare mêler stimulation clitoridienne et vaginale pour atteindre l’orgasme. Mais celles qui privilégient leur clitoris confient avoir un désir plus important. Cette découverte vient conforter d’autres études récentes et contredire les travaux de Freud. Ce dernier, au début du 20e siècle, estimait ainsi que les orgasmes clitoridiens traduisaient une immaturité psychologique, voire même une pathologie, et que les femmes avaient besoin de la pénétration pour éprouver du plaisir…
L’orgasme vu du cerveau
Pour les besoins de leurs travaux, des scientifiques américains ont demandé à huit femmes de passer un scanner tout en se masturbant (sous un drap). Le but de cet étrange examen visait à prendre des images de leur cerveau afin de déterminer quelles zones étaient sollicitées au moment de l’orgasme. Résultat, la jouissance féminine affecte plus de 30 parties différentes du cerveau, dont notamment celles responsables des émotions, du toucher, de la joie, de la satisfaction et de la mémoire. Les chercheurs ont également conclu que l’excitation sexuelle engourdissait le système nerveux des femmes au point de les rendre insensibles à la douleur et que les zones cérébrales liées à la récompense, activées quand on mange et quand on boit, se déclenchaient en moyenne deux minutes avant ce pic de plaisir.
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La bisexualité féminine en incroyable hausse
Au Royaume-Uni, le nombre de femmes bisexuelles aurait presque doublé en trois ans. Tel est le constat d’une enquête sur les identités sexuelles menée par le Bureau de la Statistique Nationale britannique. Selon cette étude, les femmes se disent davantage bi que lesbiennes, alors que les hommes se disent davantage gays que bi (1,6% contre 0,5%). Une des raisons avancées pour expliquer ces chiffres serait que les femmes de la génération Y ont une sexualité plus fluide que les hommes et moins cadenassée ou binaire que leur aînées. Une autre hypothèse, plus pessimiste, revient à estimer que les femmes préfèrent se dire bisexuelles pour se protéger et craignent d’être discriminées en tant que lesbiennes.
Du basilic et du poisson pour booster votre libido
Avez-vous déjà pensé à agrémenter votre salade de quelques feuilles de basilic pour décupler votre désir ? La nutritionniste Cassandra Barns a ainsi expliqué au journal britannique Metro que cette plante aromatique pouvait aider à améliorer la circulation sanguine, booster la libido et la fertilité. L’odeur de basilic aurait par ailleurs des vertus aphrodisiaques. Si vous raffolez de poisson, ne vous privez pas non plus. Riche en Omega 3, ce dernier cumule de nombreuses propriétés : il réduit l’irritabilité et les inflammations du corps, améliore votre humeur, aide à équilibrer vos hormones sexuelles et surtout, augmente le taux de dopamine dans le cerveau, responsable de l’excitation. A vous saumon, sardines, anchois et hareng !