#1 Identifiez la source du problème
Avoir la force d'accepter ce qui ne peut être changé, et le courage de changer ce qui peut l'être... On a légèrement volé ce mantraà un philosophe romain, mais il faut avouer qu'elle est pleine de bon sens. Avant de vous lamenter sur votre triste sort, assurez-vous d'avoir vraiment exploré toutes les pistes pour mettre fin à votre calvaire. Par où commencer ? Identifier clairement la source de nuisance numéro un et mettre en place un plan pour la neutraliser. Votre boulot n'a aucun intérêt ? Pourquoi ne pas tenter une mutation dans un autre service, voire une (demande) de promotion ? Bouger en interne est souvent plus facile que d'amadouer un nouvel employeur, et quelle que soit l'issue, cette perspective vous redonnera de la motivation. Votre boss vous rend folle à force d'imposer des deadlines irréalistes ? Si la perspective d'avoir une discussion franche vous angoisse d'avance, ne sous-estimez pas la puissance de la communication (non violente). Face à un tyran en tailleur griffé, on optera plutôt pour le dernier recours : la stratégie de l'évitement.
#2 Racontez-vous de belles histoires
Quel bonheur de se plaindre parfois. Il n'y a rien de plus cathartique que ces sessions “râlage“ où tout le monde en prend pour son grade, du mec qui a laissé les portes de l'ascenseur se fermer devant vous au client désagréable auquel vous êtes obligée (contractuellement) de sourire. Et pour cause, quand on fait un travail déprimant, toutes les petites choses du quotidien prennent un tour tragique. Mais voilà, à force de ressasser les mêmes faits, auprès de vos copains ou de vos collègues, vous entrez dans un cercle vicieux. Vous pataugez dans un océan de négativité telle la fille qui regarde des comédies romantiques après s'être fait larguer. Et si vous tentiez juste de changer votre monologue intérieur ? De bannir pour une semaine toute réflexion déprimante de votre cerveau, voire de votre discours ? L'exercice est plus difficile qu'il n'y paraît, mais attendez-vous, au fil du temps, à un vrai reformatage de votre perspective. Une bonne façon d'éviter l'auto-sabotage et les regrets tardifs.
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#3 Donnez du sens à votre poste
Contrairement aux idées reçues, il n'est pas nécessaire de bosser pour une ONG ou de sauver le monde au quotidien pour se sentir utile (même si ça aide). Parfois, cette satisfaction est aussi procurée par des tâches moins évidentes : voir la stagiaire progresser grâce à vos enseignements, mettre en place une initiative solidaire dans la boîte, ou tout simplement rendre l'ambiance de travail la plus agréable possible par des petits gestes.
Derrière cette expression un peu obscure “donner du sens”, il s'agit autant de faire des ponts entre votre vie professionnelle et vos valeurs, que d'identifier vos motivations profondes. Oui, vous travaillez pour un salaire, mais cet argent vous sert peut-être à payer l’appartement de vos rêves, à vous offrir une fois par an des vacances à l'autre bout du monde, ou à financer un projet futur. Sans oublier les bénéfices insoupçonnés : le bonheur de travailler avec une équipe cool ou la possibilité de se faire financer une formation hors de prix. En comprenant comment votre job remplit vos besoins, vous aurez moins envie d'y aller à reculons.
#4 Trouver d'autres sources de plaisir
Parfois, on l'oublie, mais il n'y a pas que le boulot dans la vie. Quand le quotidien professionnel s'annonce épuisant, au point d'annihiler toute énergie, difficile de trouver la force de se montrer sociable. A priori, passer toutes ses soirées sous la couette devant une bonne série est une idée assez séduisante. Mais il y a mieux pour s'aérer l'esprit après une journée passée devant l'ordinateur ou aux côtés d'un chef exécrable. N'hésitez pas à ponctuer votre semaine de perspectives excitantes, qu'il s'agisse d'un dîner entre potes, d'une excursion loin de la ville, ou d'une activité créative. Même un simple apéro entre collègues peut adoucir la pire des journées. De même, un environnement de travail agréable et personnalisé stimule la bonne humeur, à condition de ne pas envahir le bureau d'à côté avec vos gadgets improbables.