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Obsédés par la compétition, instables, égocentriques, incultes, et gnagnagna... Débiner la génération Y (les 20-35 ans) est devenu un sport de compétition. Normal, ils font peur à leurs aînés car ils font mieux. La preuve. Plus écolos
Aux USA, seuls 20% des 21-34 ans achètent encore une voiture, et le chiffre baisse. La planète respire enfin… Mieux, les Y ringardisent les messages anxiogènes de leurs aînés (On va tous mourriiiir) - comme le constate le site Slate - au profit d’une info choc au ton décalé (ex: Comment le pétrole a niqué notre libido), et de solutions concrètes (ex: le film Demain). Bref, les vieux ont pollué, les jeunes essaient de réparer…
Plus bosseurs
Selon une étude ManpowerGroup faite sur 19.000 jeunes dans 25 pays, 38% des Y travaillent plus de 40h/semaine, et 17% plus de 50h. En France, 51% des Y s’attendent même à travailler au-delà de 65 ans, et 27% prévoient de travailler encore à 70 ans. Conscients de la catastrophe de l’emploi, 50% indiquent être ouverts à de nouvelles formes de travail (free-lance, slashers : plusieurs jobs en même temps, etc). Feignasses, les Y ? Hahaha !
Plus débrouillards
Malgré un bac +12, la crise les condamne à des années de stages avant un salaire minable. Dans les faits, les 18-30 ans ont des revenus de 20% inférieurs à la moyenne, et un taux de chômage 3 fois plus élevé. Mais au lieu de geindre, ils révolutionnent le système: économie collaborative, partage, achats groupés, comparateurs de prix... La dèche les rend ingénieux. Et s’il n’y a pas d’appli pour ce dont ils ont besoin, ils l’inventent.
Plus paritaires
Leurs mères ont été la première génération à travailler en masse... et subir l’inégalité (à poste égal, 27% de moins pour les femmes). Mais les demoiselles Y n’ont pas l’intention de se faire tondre : revendications salariales, taxe rose, taxe tampon, elles dénoncent tout. Heureusement, les garçons Y sont moins bourrins que dans la série Mad Men : partage des tâches, congé paternel… Grâce aux Y, l’égalité est (presque) réelle.
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Plus sains
En Angleterre, la consommation de tabac a diminué de 50% en une génération. Goldman Sachs affirme que les Y cherchent le bien-être au quotidien, et les pros du marketing les appellent la Génération Salade. Accros au running, fans de yoga, pas dégoûtés par un smoothie navet, les millenials sont tout sauf autodestructeurs. Bon, parfois au risque de se mettre la pression en comparant leurs performances sur les réseaux sociaux…
Plus ouverts
Génération high-tech, les 18-30 ans ont renvoyé le concept de frontières aux oubliettes du XXème siècle. Une pétition sur Change.org pour dénoncer un scandale au Tadjikistan, un même parodique sur Twitter pour railler Donald Trump, un coup d’œil sur Youtube pour réaliser un bo bùn maison, et sur Instagram pour piquer un look de rue à New York… Les Y ont aboli les distances, échangeant 24h/24 avec le monde entier.
Plus concernés
L’Italie a lancé une campagne pour la naissance, car les Y fondent une famille de plus en plus tard (normal, ils sont fauchés). Sans foyer, ils multiplient les relations, et se passionnent pour les débats de société, qu’ils cherchent à améliorer (ce sont les vieux qui ont voté le Brexit…), dénonçant sans relâche le racisme, le sexisme, l’homophobie, etc. Bon, pas tous, mais les jeunes réacs ont environ 1000 ans d’aigreur dans leur tête…
Plus instruits
Les Y ont un niveau d’éducation historiquement élevé car on leur a rabâché qu’ils ne trouveraient pas de boulot… Et quand ils n’ont pas fait d’études, ils ont tellement d’informations à disposition qu’ils n’ont qu’à cliquer pour apprendre. Idem pour lesvoyages, qui sont devenus simplissimes : même fauchés, ils font du couchsurfingà l’autre bout du globe. Bref, on n’a jamais vu de génération avec des chakras aussi ouverts.
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