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Le vrai/faux des infections sexuellement transmissibles

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Chlamydia, gonorrhée, syphilis, papillomavirus ou herpès génital, les infections sexuellement transmissibles touchent plus d’un million de personnes chaque jour dans le monde. Provoquées par des agents infectieux – virus, bactéries ou parasites –, leurs causes demeurent souvent floues et favorisent les légendes urbaines ou la paranoïa. On démêle le vrai du faux pour rétablir la vérité sur ces infections, en constante augmentation en France depuis les années 1990.

#1 Pas de pénétration vaginale = pas d’IST : Faux

On a tendance à croire que toute pratique qui exclue la pénétration vaginale nous prémunit de vilaines infections. Pourtant, les probabilités de contracter une infection sexuellement transmissible sont équivalentes en cas de fellation, de cunnilingus et de sodomie. Ainsi, l’anus, naturellement moins lubrifié que le vagin, peut saigner plus facilement. Et qui dit sang, dit risque accru.

#2 Les femmes et les hommes ont différents symptômes : Vrai

Les femmes atteintes d’IST s’exposent à des conséquences beaucoup plus importantes et durables que les hommes. Par exemple, le papillomavirus représente l’une des infections les plus répandues. Mais alors qu’il constitue le principal facteur de cancer de l’utérus chez les femmes, il ne cause pas de problèmes de santé majeurs chez les hommes.

#3 La méthode du retrait permet d’éviter la contagion : Faux

Un simple effleurement peut causer une infection. Les bactéries ou les virus résident parfois dans la salive, le sang, les muqueuses vaginales ou tout simplement dans les cellules de la peau. On peut donc en attraper même sans contact direct avec de la cyprine ou sperme.

#4 On peut attraper une infection par des vêtements ou des draps : Vrai

Les parasites, tels que les morpions, les poux ou la gale, s’installent dans les fibres des tissus avant d’élire domicile sur notre corps. Les serviettes de bains, les draps ou les sous-vêtements peuvent donc dissimuler ces bestioles et devenir des sources d’infections également.

#5 On peut attraper une IST en s’asseyant sur le siège des toilettes : Faux

Le mythe a la dent dure. Sachez toutefois que vous ne vous exposez aucunement à une maladie sexuellement transmissible en vous asseyant sur la cuvette de toilettes publiques. Les virus ou bactéries ont besoin du corps humain pour vivre et meurent très rapidement une fois détachés de celui-ci.

Crédit : Getty

#6 Uriner après un rapport sexuel peut empêcher l’infection : Vrai

Hydratation, lubrification et miction sont les trois mots d’ordre à garder en tête pour éviter toute IST. Uriner et s’essuyer après un rapport sexuel permet ainsi de retirer un grand nombre de bactéries, responsables notamment de la chlamydia, la gonorrhée et de mycoses vaginales. En revanche, se laver à l’eau peut au contraire introduire des germes dans le vagin. Ne sous-estimez pas le pouvoir autonettoyant de ce dernier !

#7 Je suis monogame et fidèle, je n’aurai jamais d’IST : Faux

Vous êtes monogame et fidèle mais peut-être que votre partenaire ne l’est pas ! Sans sombrer dans la psychose, l’infidélité dans le couple reste l’une des causes fréquentes d’IST. Par ailleurs, votre partenaire peut très bien avoir développé une infection lors de ses précédentes relations et l’ignorer. Dans ce cas, il s’agit d’un porteur sain, c’est-à-dire d’une personne “contaminée“ mais qui ne présente aucun symptôme apparent. Le seul moyen d’éviter d’éventuelles déconvenues consiste à vous faire tester à deux régulièrement.  

#8 La brosse à dents ou le rasoir de quelqu’un d’autre peuvent nous contaminer : Vrai

Même si ce type d’infections demeurent rares, on peut attraper une IST, comme la syphilis, le papillomavirus, l’herpès et en théorie le Sida, en empruntant la brosse à dents ou le rasoir d’une amie. Un brossage de dents trop virulent ou un rasage imprudent peuvent entraîner des micro coupures. Et qui dit sang…

#9 Je n’ai pas de symptômes donc je n’ai pas d’infection : Faux

L’absence de symptômes est trompeuse car de nombreuses infections “cachées“ ne se manifestent pas de manière visible. Ce n’est pas parce que vous n’avez ni rougeurs, ni boutons, ni démangeaisons que vous n’êtes pas porteuse. Pour en avoir le cœur net, faites une prise de sang.

#10 Les gênes urinaires n’ont rien à voir avec les IST : Vrai

Les brûlures ou les douleurs urinaires sont en effet rarement révélatrices d’une infection. La plupart du temps, les cystites ou infections urinaires qui surviennent après l’acte s’expliquent par une activité sexuelle intense sur une période déterminée, l’absence de lubrification ou une irritation passagère. Un docteur vous aidera à en déterminer la cause.

#11 Une fois guérie, c’est pour toute la vie : Faux

Malheureusement, ce n’est pas parce que vous avez attrapé une IST une fois que vous ne l’aurez plus jamais. En fait, vous pouvez même être porteuse de plusieurs maladies simultanément. Certaines infections virales, comme l’herpès et le VIH, vous accompagneront toute votre vie. Mais si vous continuez à avoir des rapports non protégés, vous pouvez attraper d’autres formes de ces virus. Par ailleurs, chez les jeunes femmes, une “seconde“ chlamydia peut engendrer des problèmes en termes de fertilité. Bref, sortez couvertes !


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