Quand on vous dit "bootcamp", votre imagination vous propulse dans un terrain boueux entouré de barbelés avec un G.I. qui vocifère pour vous faire terminer votre série de pompes ? Ca, c’était avant ! Tout aussi intense pour vos muscles, le bootcamp nouvelle génération se pratique en salle et en ville, avec un coach qui a troqué le sifflet pour un micro oreillette. On vous raconte. Un cadre qui vous fait perdre vos repères
Une salle de 240m² sans fenêtre, plongée dans le noir, avec quelques spots de lumière bleue qui rendent mes baskets et mon soutien-gorge fluos, ambiancée par une musique techno à fond… Me voilà immergée dans un sas hors du monde et hors du temps, sans horloge au mur mais juste un décompte qui me promet 45 minutes de haute intensité. L’idée : apercevoir les autres participants sans vraiment les voir afin de rester focus sur mes propres efforts. Outre le côté déco, les Leds bleues et violettes boosteraient même la concentration !
Un rythme soutenu sans récup (ou presque)
J’appréhende mais je me dis que trois quarts d’heures, c’est déjà moins d’une heure ! (On se rassure comme on peut !) Basée sur le principe du fractionné, la séance enchaîne les squats, burpees, pompes, abdos, course et lever de poids pendant deux minutes max, entrecoupés de pauses très courtes, voire sans pause du tout pour les plus avancés. Moins il y a de récup et plus on brûle m’explique le coach ! Il me promet même qu’entre le cardio et le renforcement musculaire, on peut perdre jusqu’à 1300 calories à chaque fois. Sans surprise donc, je sue, je suffoque et je râle mais je tiens, motivée par cette ambiance assez particulière qui pousse à dépasser ses limites. Je découvre même le plaisir de courir sur un tapis, moi qui ai toujours eu peur de faire une chute digne de Vidéo Gag. Ces nouveaux tapis de course Skillmill Connect de Technogym n’ont pas de moteurs mais sont dotés d’une sorte de tapis roulant, actionné par nos pas et dont on contrôle le rythme. J’apprécie la nouvelle technologie.
Des résultats rapides
Bras, jambes, fessiers, abdos… Toutes les parties du corps sont travaillées avec une même intensité. Si bien que les jours qui suivent, je le sens franchement passer ! A savoir aussi : enchaîner autant d’exercices en si peu de temps et dans l’obscurité requiert une certaine connaissance des positions de base (et même du nom des exos) pour ne pas faire n’importe quoi ni se faire mal. Le coach a beau veiller, il n’est pas encore doté de rétines infrarouges !
Même si l’on parle d’une séance de sport franchement extrême, on peut vite devenir accro au shoot d’endorphine qu’elle procure. Après une journée de travail stressante, rien de tel pour décompresser, s’évader, tout oublier et ressortir vidée mais apaisée. Sans compter la satisfaction personnelle d’avoir fait tous ces allers-retours en fentes (avec haltères, sil vous plait !) sur la piste en gazon synthétique qui traverse la salle. Jouissif !
Après l’effort, le réconfort
Dans un esprit "hangar désaffecté", le reste de l’espace permet de souffler avec un corner food signé Liife qui propose des green juices et des encas spécialement élaborés pour favoriser la récupération sportive avec moult protéines et vitamines. Et pour se préparer à la séance suivante ? On s’offre une jolie tenue exclusive de la marque de vêtements fitness cool LuluLemon. Oui, oui, se trouver jolie, ça joue beaucoup dans la motivation !
Bootcamp urbain au Midtown Studio
21 rue hérold - 75001 Paris (30€ le cours de 45 mn ou forfaits dégressifs)
