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Musique : les filles qui font groover l‘automne

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Chacune à leur manière, Camélia Jordna, Kelela, ou encore Amber Mark imposent non seulement leurs voix mais aussi leurs beats. A nous de suivre le rythme.

Lost (le nouveau projet de Camelia Jordana)

C’est l’une des collaborations les plus cool de la rentrée. Au micro et à l’écriture, Camélia Jordana, sa voix profonde et son énergie créative. A la composition et à la production, Laurent Bardainne, une des têtes pensantes du groupe indie Poni Hoax. Sous le nom de Lost, ils publient un premier EP, Doesn’t Matter, où se côtoient anglais, français et arabe sur des instrumentations d’un chic fou, tendance électro-pop subtilement groovy sous influence orientale. A 24 ans, celle qui avait été remarquée grâce à La Nouvelle Star en 2009 semble avoir trouvé le style qui lui convient. Pas seulement musical, d’ailleurs, puisque Camélia Jordana assume ses boucles, ses rondeurs et ses envies de décolletés. La bonne élève s’aventure sur d’autres terrains et on approuve.

Lost, Doesn’t Matter (Arista/Sony)


Kelela

Je suis une femme noire, une Ethiopienne-Américaine de seconde génération, qui a grandi en banlieue en écoutant du R &B, du jazz et Björk“ : voilà comment se présente Kelela, découverte en 2015 avec l’EP Hallucinogen et les premières parties de The XX aux Etats-Unis. L’année suivante, elle posait sa voix sur le très beau A Seat At The Table de sa grande copine Solange Knowles. Il y a quelques mois, on l’entendait sur le titre “Submission“ du nouveau Gorillaz, Humanz. On l’aura compris, tout le monde veut travailler avec Kelela. Et ce n’est pas très étonnant : avec sa voix de velours, son charisme naturel allié à une beauté effarante, le tout servi par des tresses à n’en plus finir et des total-looks immaculés, la chanteuse est the next big thing du R’n’B américain, qu’elle revisite à une sauce électro. Ultra efficace.

Kelela, Take Me Apart (Warp)


Nova Twins

Collants filés, Doc Martens, mini shorts, rouge à lèvres et cuir noirs… Elles ont été la claque des Transmusicales de Rennes l’année dernière. Dotées d’un physique de mannequins mais d’un tempérament de pit-bull, les Londoniennes Amy Love et Georgia South ont cependant reçu une éducation musicale parfaitement respectable. Amy a suivi les cours de la British Academy of New Music aux côtés de Rita Ora et Ed Sheeran, et, comme Georgia, a été élevée par des parents musiciens. Toutes les deux passionnées par le grime, le hip hop et le punk, elles ont décidé de ne pas choisir et de faire leur propre mélange – explosif ! Impossible de ne pas se laisser emporter par leurs riffs énervés et leur flow acerbe. Dès leur premier concert sous le nom de Nova Twins, Londres est en ébullition. Après un EP ultra buzzé cet été, leur album devrait sortir avant la fin de l’année. On se prépare donc à une grosse claque.

Nova Twins, EP 1 (BMG)


Amber Mark

Elle a grandi entre New York, Miami, Berlin et l’Inde. Un pays qui la fascine, autant par ses paysages que par sa musique traditionnelle. On en retrouve les échos dans son R’n’B groovy et sophistiqué qui n’est pas sans rappeler Sade, voix grave oblige… Un premier EP 3:33am (bouleversant hommage à sa mère récemment décédée), sorti avant l’été, un album qui s’annonce d’ici fin 2017 : à seulement 23 ans, Amber Mark est LA sensation East Coast que tout le monde s’arrache depuis quelques mois. Elevée par des parents hippies, artistes fantasques qui lui ont transmis l’amour du voyage, elle cite Michael Jackson comme sa plus grande influence. Et souhaiterait pouvoir travailler avec les producteurs Q Tip et Timbaland. On parie que ça ne devrait pas tarder.

Amber Mark, 3 : 33 (Mercury / Universal)


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