"Hey les étudiant(e)s ! Romantique, passion et pas de prêt étudiant ? Sortez avec un sugar daddy ou une sugar mama". C’est le message que les élèves de l’université Paris-Descartes ont pu lire sur un camion publicitaire en sortant de cours mercredi dernier. Une campagne menée par le site internet d’escorting RichMeetBeautiful, qui propose de mettre en contact des étudiant.e.s en situation de précarité avec des femmes ou des hommes fortunés. Le concept ? Sortir et coucher avec une personne d'un certain âge, plutôt aisé, en échange de compensations financières et matérielles.
#sugardaddy J'ai saisi le procureur pr que la plateforme PHAROS ferme ce site et que ces pubs soient retirées. Merci de vos alertes! pic.twitter.com/4fbXaOHmKz
— Hélène Bidard (@Helenebidard) 25 octobre 2017
Une affiche polémique, qui n’a pas plu à la mairie de Paris. Elle a aussitôt saisi la justice pour réclamer des poursuites et également publié un message sur Twitter :
Nous condamnons avec fermeté cette publicité honteuse. Nous travaillons avec la @prefpolice pour la faire disparaître de nos rues. pic.twitter.com/GIAxsVBllH
— Paris (@Paris) 25 octobre 2017
Le président de l’université parisienne a aussi tenu à dénoncer cette publicité : pour lui, c’est un "appel à la prostitution", a-t-il déclaré au quotidien Le Figaro. Mais ce n'est pas la première fois que RichMeetBeautiful fait polémique. En septembre dernier, un camion identique circulait dans les rues de Bruxelles avec la même affiche publicitaire. Sous la pression des autorités, le PDG du site avait alors annoncé le retrait de la campagne. Selon la Préfecture de police, ce jeudi 26 octobre, la voiture qui remorquait l'affiche a été arrêtée et verbalisée.