L’affaire remonte à 2013 mais a été rendue publique le 5 octobre 2017 sous la pression de la famille. Après avoir fait 159 heures supplémentaires en un mois, et avoir eu seulement deux jours de repos, Miwa Shado est décédée dans son lit d’une crise cardiaque. Elle travaillait pour la chaîne de télévision publique nationale NHK. L’entreprise s'est engagée ce jeudi à réformer ses habitudes de travail, afin d'éviter des cas similaires."Nous sommes désolés d’avoir perdu une excellente journaliste et prenons au sérieux le fait que sa mort ait été reconnue comme liée au travail. Nous allons continuer à travailler sur une réforme avec l’aide de ses parents", a déclaré le président de la chaîne Ryoichi Ueda.
L’effet "Karoshi"
Dans ce pays, où les journées sont interminables et où un employé sur cinq travaille plus de 49 heures par semaine, plusieurs centaines de cas de burn-out mortels sont recensés chaque année, comme le rapporte Le Figaro. Ce fléau porte d’ailleurs le nom de "karoshi" en français, "mort par surmenage". Pour lutter contre ce problème, le Japon pousse peu à peu les entreprises à miser sur le télétravail. Les 35 heures au pays du Soleil-Levant ne sont pas prêtes d'arriver.