Oui, la phobie du coiffeur est une réalité, comme nous l'a raconté Mathilde, 36 ans : "Traumatisée par une coupe ratée façon mulet, j’ai la hantise du salon de coiffure. Résultat : je me coupe les pointes moi-même une fois par an. Bonjour tristesse."
C’est grave, Docteur ?
On pense souvent que la féminité se mesure à la longueur des cheveux, au point parfois de vivre une coupe comme une "castration". S’en remettre à son coiffeur, c’est accepter de perdre le contrôle et faire confiance, ce qui n’a rien d’évident.
Comment ça se soigne
Venez avec des photos de ce que vous aimez, ça permet d’amorcer le dialogue et d’éviter les malentendus. Concernant la longueur, ce n’est pas un mythe, les coiffeurs coupent souvent plus que prévu, car il arrive qu’une fourche remonte sur cinq centimètres. Mettez-vous d’accord avant et soyez très explicite. Si une coupe conséquente s’avère nécessaire, proposez de raccourcir en deux temps, à deux mois d’intervalle. Et en dernier recours, faites venir le coiffeur chez vous. Un face-à-face loin de l’agitation des salons, qui permet d’instaurer une relation sereine. Quitte à vous manifester illico, si tout d’un coup les choses semblent prendre mauvaise tournure.
TheReporthair.fr pour une coupe, colo ou brushing à la maison (à partir de 55 €)
Une coupe qui a mal tourné ? Un commentaire blessant... Certaines ne mettent plus les pieds chez le coiffeur après une (ou plusieurs) mauvaise expérience. Voici comment y retourner sans flipper.