#1 "Mais pourquoi je travaille encore dans cette boîte ?"
Comme 75,6% des salariés (selon une étude personnelle), vous envisagez une cure de Xanax en ce début septembre. Option 1 : vos Ray Ban rose teintées avaient des effets euphorisants très puissants. Option 2 : vous n’avez plus aucun plaisir à faire votre job et les vacances vont ont juste donné un petit sursis. En CDI ou pas, on a le droit de se demander pourquoi (ou pour qui) on travaille, et si on y trouve toujours son compte. Restez-vous par amour de la stabilité ? À cause du manque d’opportunités ? Ou parce que vous vous entêtez à vivre ce rêve d’autrefois qui ne colle plus à la réalité ? On ne vous dit pas de tout plaquer, mais simplement de bien identifier votre moteur et de repenser si besoin vos objectifs.
#2 "Qu’est ce que je pourrais bien gratter auprès de mon boss ?"
Depuis trois ans, vous remerciez votre boss comme un dieu inca pour cette prime ridicule de fin d’année. Puis vous lui foutez une paix royale les 364 autres jours de l’année. Résultat : votre fessier creuse le même fauteuil depuis trop longtemps sans que rien d’autre ne se passe. Or, votre n+1 ne vous fait pas une faveur en vous employant : il a besoin de vous. Et vous avez le droit d’avoir des exigences aussi. Faites la liste de tout ce que vous êtes en droit de demander : formation, changement de bureau ou de service, promotion, augmentation, année sabbatique, nouveau matos, stagiaire, voyage pro… Vous rappellerez ainsi que vous n’êtes jamais acquise et que vous travaillez “avec lui” et pas “pour lui”. Nuance.
#3 "Qui sont mes alliés ?"
Citez dix personnes de votre boîte avec qui vous pouvez déjeuner en tête-à-tête sans vous sentir mal à l’aise. Vous calez au bout de sept larrons, puis enchaînez sans problèmes sur la liste de vos ennemis avec la précision d’une Arya Stark bien flippante ? C’est mal, pas tant sur le plan moral que sur le plan stratégique… Réconciliez-vous et créez de nouvelles alliances. Un mail du genre « Ce serait sympa de déjeuner ensemble, que tu me racontes ton parcours » ne vous fait prendre aucun risque. Et on parlera enfin de vous au-delà du seul périmètre de votre service.
#4 "Quand est-ce que j’ai merdé ?"
Breaking news, vous êtes un être humain faillible et il vous arrive de fauter. Tirez les leçons de l’année écoulée : jamais de fruits de mer avant une présentation orale, un col roulé pour cacher vos plaques de stress en entretien, combattre sa flemme et se forcer à aller à la soirée annuelle, ne pas confier vos secrets aux nouveaux venus dès le premier afterwork, arrêter d’ "aider" Sylviane qui - en réalité - vous fait faire son job… Ou choisir de ne pas consacrer 85% de votre cerveau et votre énergie à votre taf. Pendant ces vacances, vous avez découvert qu’il y avait bien une vie et d’autres activités fantastiques à l’extérieur de l’open-space. Vous avez aussi le droit de leur faire plus de place.
Ça y est, vous avez retrouvé vos petits camarades. Plutôt qu’un nouveau cartable et des crayons affûtés, concentrez-vous sur les vraies questions pour une rentrée sharp au bureau.