Un pas de plus pour le droit des femmes au Liban. Le mercredi 16 août 2017, le parlement du pays a abrogé une loi votée il y a 77 ans qui concernait des crimes tels que des viols, agressions et mariages forcés. Elle stipulait que "si un mariage valide était contracté entre l’auteur d’un de ces crimes et la victime, les poursuites cessaient, et si un verdict avait déjà été prononcé son application était suspendue."En février dernier, une campagne avait été menée par la société civile pour supprimer cette législation.
L'association Abaad, qui défend les droits des femmes et milite depuis des mois contre cette clause, a partagé son soulagement dans un commentaire sur Facebook : "Aujourd'hui le parlement a supprimé l'article 522 une bonne fois pour toute afin de s’assurer qu'aucun autre violeur n'échappera à la prison en épousant sa victime. Ceci est une victoire et bien plus."
Bien que cette loi soit désormais supprimée au Liban, elle existe toujours dans certains pays comme l'Algérie, l'Irak, la Lybie ou encore le Koweït.