Bonne nouvelle pour la chanteuse. Le lundi 14 août 2017, le tribunal de Denver a donné raison à Taylor Swift, victime d’agression sexuelle quatre ans plus tôt. En effet, le 2 juin 2013, avant de monter sur scène pour l’un de ses concerts, la chanteuse avait accepté de prendre une photo avec le DJ et animateur radio David Mueller qui en avait profité pour passer sa main sous sa robe et lui attraper les fesses. Alors qu’elle lui avait demandé de la lâcher, le jeune homme avait refusé.
Après avoir été licencié, David Mueller avait accusé, en septembre 2015, la chanteuse et ses managers d'être à l'origine de sa perte d'emploi. Il réclamait alors trois millions de dollars d’indemnités. Taylor Swift avait contre-attaqué en accusant le DJ d’agression sexuelle et en réclamant un dollar symbolique de dédommagement, dans le but de lui faire comprendre que "non signifiait non."
Dans un communiqué, la chanteuse a déclaré être soulagée par la décision du juge : "Je remercie le juge Martinez et le jury pour leur considération attentive et mes avocats pour s'être battus pour moi et pour toutes les personnes qui ont l'impression de ne pas avoir de voix face aux agressions sexuelles", elle ajoute : "Je reconnais le privilège dont je bénéficie dans la vie, dans cette société, et ma capacité à absorber les énormes coûts pour me défendre lors d'un tel procès. Mon espoir est d'aider à faire entendre les voix de celles qui devraient aussi être écoutées." Après l’annonce du verdict, Doug Baldridge, l’avocat de la jeune femme a déclaré : "Quelque chose de vraiment important est arrivé aujourd'hui. Il a fallu quelqu'un d'aussi célèbre que Taylor Swift pour faire face et dire non. Cela représente vraiment quelque chose pour les femmes, une sur quatre, qui sont victimes d'agressions sexuelles."
Concernant son agresseur, le jury a décidé qu’il n'avait droit à aucun dédommagement de la part des managers de la musicienne.