#1 Prendre son pied, c’est péché ?
Il est sorti il y a quelques semaines aux États-Unis, et il fait déjà beaucoup parler de lui. The Muslimah Sex Manual = A Halal Guide to Mind Blowing Sexécrit par Umm Muladhat (son pseudonyme) est en effet le premier guide du “sexe halal“ par une femme musulmane pour les femmes musulmanes. Le pitch ? Une jeune mariée à lavie sexuelle aussi excitante qu’un Suisse sous Xanax. De là, l’auteur s’empare du droit des femmesà accéder au plaisir et de leurs lacunes pratiques pour y parvenir. De ses expériences personnelles aux résultats de ses brainstormings entre copines, c’est aussi une façon de faire le point sur ce qui est autorisé ou non dans l’Islam, puisque beaucoup semblent un peu perdues à ce sujet. Positions sexuelles, strip-tease, roulage de galoches ou BDSM, tout y passe et rien n’est filtré.
#2 Cup ou pas cup ?
Après le raz-de-marée médiatique autour des tampons et du syndrome du choc toxique, beaucoup s’étaient rabattues sur la cup (sauf les utilisatrices de stérilet). Mais alors qu’on pensait avoir trouvé l’eldorado de la protection menstruelle, on découvre qu’elle ne vaudrait pas mieux que les tampons. Selon les chercheurs du Centre national de référence du staphylocoque des Hospices Civils de Lyon (HCL), elle pourrait même être dangereuse dans certains cas. On vous la fait simple : Etant plus “large“ qu’un tampon, l’arrivée d’air et donc d’oxygène est plus importante, et donc “favorise plus la croissance du staphylocoque et la production de la toxine“. Le stockage du sang peut également booster la croissance de la bactérie. Conclusion : pas de panique, les cas de SCT restent rares mais, comme pour les tampons, on évite de les porter la nuit et plus de six heures le jour.
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#3 Sexe, drogues et MST
Vous vous êtes déjà demandée “Tiens avec combien de personnes j’ai couché ce weekend ?“. Il y a fort à parier que non. C’est pourtant ce qui arrive à certains adeptes de “chemsex“, contraction de “chemicals“ (drogues chimiques en anglais) et “sex“. TREND, le dispositif d'observation de l'OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies) vient de publier une étude sur le sujet. Ces “marathons du sexe“ consistent à allier relations sexuelles et drogues, souvent à plusieurs. Le but ? Lever les inhibitions. Jusque-là, rien de très nouveau sous le soleil. Sauf que le phénomène est de plus en plus répandu en Europe (notamment chez les homosexuels et par le biais d’applications comme Grindr) et que les drogues sont de plus en plus puissantes et généralement trouvées on ne sait où sur internet. Les risques ? Addictions, overdoses mais surtout augmentation du risque de contamination par le virus du Sida, liée aux injections et aux échanges d’aiguilles.
#4 Droit à l’IVG : l’esprit du mâle
Alors que l’accès à l’IVG reste malheureusement un sujet sur lequel on ne peut pas se permettre de lâcher du leste et qui, partout dans le monde, est sans arrêt remis en cause (coucou Trump), vous serez sûrement ravies d’entendre la dernière de nos chers amis les Américains : en Arkansas, une nouvelle loi (qui entrera en vigueur fin juillet) décrète qu’un fœtus est un membre à part entière de la famille (on brunche dimanche après l’Eglise frère ?) et que de ce fait une mineur devra obtenir l’autorisation de ses parents pour avorter (les grands-parents du fœtus, donc) et une femme de plus de 18 ans l’autorisation de son conjoint. Ou de son violeur. C’est au choix. Heureusement, il y a encore des associations pour crier au scandale…