Aux Etats-Unis, des chercheurs de l’université de de Princeton dans l’Oregon, se sont intéressés à l’hyper-sociabilité des chiens envers les êtres humains. D’après deux études, l’une comportementale et l’autre génétique, réalisées sur 16 chiens et 8 loups apprivoisés et en captivités, les recherches ont démontrés que le comportement amical de ces animaux viendrait d’une pathologie génétique touchant aussi l’humain : le syndrome de Williams-Beuren. Cette maladie rare se caractérise notamment par un comportement excessivement amical.
L’étude a prouvé que ce sont les gênes (GTF2I et GTF2IRD1) qui semblent être à l'origine de leur domestication et qui les distingue des loups dont ils descendent. Adam Boyko, un biologiste spécialisé dans la génétique des chiens, a qualifié ce travail de très intéressant : "C'est vraiment important et c'est peut-être une des premières études à identifier les variations génétiques spécifiques qui jouent un rôle important dans la transformation des loups en chiens.” Merci la génétique !