Si vous aviez remplacé votre huile de cuisson par l’huile de noix de coco dans vos habitudes alimentaires, arrêtez tout. D’après les recherches de l’association américaine de cardiologie (AHA), l’huile de noix de coco, réputée pour ses bienfaits antioxydants, est à éviter. Les cardiologues ont, en effet, mené à bien 7 études et essais cliniques dont les analyses révèlent que l’huile de noix de coco, riche en graisses saturées, est aussi nocive pour la santé que l’huile de palme, le beurre ou encore le lard. Dans chacun des 7 essais cliniques, "l’huile de noix de coco a augmenté les niveaux de cholestérol LDL (le mauvais), et ce de manière significative dans 6 d’entre eux." Pire encore, "les auteurs n’ont pas trouvé de différences dans la hausse entre l’huile de noix de coco et d’autres huiles riches en graisses saturées comme le beurre, le gras de bœuf ou l’huile de palme." Selon l’association, il n’y aurait donc "aucun effet positif mesuré", c’est pourquoi, "la consommation d’huile de noix de coco est déconseillée."
Quelle huile est-il recommandé de consommer dans ce cas ? L’association américaine de cardiologie conseille les huiles végétales riches en graisses monoinsaturées comme l’huile d’olive, d’amande, d’avocat ou les huiles riches en graisses polyinsaturées comme l’huile de tournesol, de pépins de raisin ou de noix. Le plus important étant de faire attenion à la température à partir de laquelle l’huile commence à se dénaturer, devenant cancérigène. La meilleure serait ainsi l’huile d’avocat, à condition d’y mettre le prix.
Et si vous vous demandez ce que vous allez bien pouvoir faire de votre stock d’huile de noix de coco, vous pouvez toujours profiter de ses bienfaits nourrissants et hydratants en l'utilisant en masque pour vos cheveux secs.
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