Ce mardi, Travis Kalanick le fondateur et PDG de Uber, a envoyé un mail à ses employés expliquant qu’il se retirait de ses fonctions pour une durée indéterminée. "J’ai besoin de prendre du repos en raison des récents événements", a-t-il expliqué en faisant référence au décès de sa mère dans un accident de bateau. "Je serai disponible si besoin pour les décisions les plus stratégiques, mais je vais faire en sorte de donner plus de pouvoir aux hauts responsables pour que l'entreprise puisse mieux fonctionner", a-t-il précisé. Et d’ajouter qu’il voulait "travailler sur un Travis 2.0 pour devenir le patron dont Uber a besoin."
Travis Kalanick a annoncé son départ aux salariés dans ce mail #Uberpic.twitter.com/zr22dDfBeQ
— Grégoire Martinez (@Gregoire_fr) 13 juin 2017
Et si sous ce faux air de retrait se cachait une véritable mise à l’écart ?
Depuis plusieurs mois, Uber fait face à de nombreux scandales, notamment après le départ de plusieurs employées pour harcèlement sexuel. L’entreprise est aussi vivement critiquée pour la violence des techniques de management de Travis Kalanick, accusé d’encourager personnellement des pratiques déplacées et brutales. Des éclats qui ont déjà obligé la société à engager un responsable pour gérer les équipes au quotidien, et ce avant même que Kalanick ne prenne ce congé sabbatique. Ce mardi 13 juin, le coup de grâce est arrivé après la publication d’une enquête faisant état d'un fort sexisme au sein d’Uber.
Outre ces problèmes, la société est aussi accusée de vol de technologies par Google. Le New York Times a aussi révélé l’existence de plusieurs logiciels permettant aux chauffeurs d’éviter la police, et un second pour traquer les utilisateurs d’iPhone même lorsqu’ils désinstallent l’application.
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