Avez-vous déjà entendu parler du "jet lag social" ? Car il est possible que vous en soyez victime sans même le savoir. On vous explique.
Contrairement à la semaine où, pour la plupart des personnes, le réveil est réglé comme du papier à musique, le samedis et le dimanche il reste éteint. D’ailleurs 85% de la population* avoue s’endormir et se réveiller plus tard le week-end. Mais ce décalage de rythme pourrait bel et bien être mauvais pour la santé, amenant des sautes d’humeurs et une fatigue chronique. Pire, chacune des heures qui séparent le lever quotidien à celui du week-end augmenterait de 11% le risque de maladies cardiaques et cardiovasculaires.
Une étude réalisée par le professeur Till Roenneberg de l'Institut de psychologie de Munich a aussi démontré que cette perte de régularité amplifie de 33% le risque d’obésité. Les personnes victimes du "jet lag social" seraient donc les plus grandes consommatrices de caféine, d’alcool, de cigarettes, et seraient le plus susceptibles d’être déprimées par rapport au reste de la population.
Mais pourquoi parler de "jet lag" ? Simplement car ce dérèglement de l’horloge biologique est comparable à un vol aller-retour Paris New York en un week-end. Alors comment faire pour braver la fatigue accumulée ? Le professeur recommande l’alignement des horaires de travail à celle de l’horloge biologique. Belle idée mais très certainement utopique. Pour l’instant la seule chose que l’on peut vraiment vous conseiller c’est de préserver la régularité des 7 heures minimum de sommeil par nuit. Sauf pour celles qui ont déjà des enfants.
* SOURCE : Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, online November 18, 2015.
###related###