La RATP a profité des beaux jours de la rentrée pour publier une nouvelle campagne de prévention sur les réseaux sociaux, le 29 août 2016. Sur le même schéma qu’un voyage aérien, hôtesses (une douzaine) et stewards (seulement deux) se succèdent face caméra, dans les rames du métro, pour dispenser les consignes de sécurité. Le but ? Sensibiliser les usagers face aux comportements à risque à bords des métros, trains, trams et bus de la régie autonome des transports parisiens. Et si l’initiative partait d’un bon sentiment (basé sur l’humour), les 30 secondes de la vidéo promotionnelle ont suffi à provoquer la colère chez les internautes.
Certains d’entre eux estiment que les images sont "caricaturales" et "sexistes", avant qu’une poignée d’internautes se réunissent sur Twitter pour critiquer ouvertement la pub. Leur reproche ? Le manque de mixité du personnel. "On peut refaire la même en moins sexiste ?", "L’idée est peut-être bonne mais je trouve cela sexiste et les jeunes filles très stéréotypées", "Les femmes deviennent des caricatures réduites à leurs corps et aux sourires de bécasses qu’elles renvoient", se sont-ils insurgées.
Les spots très stéréotypés de la RATP critiqués sur Facebook #sexismehttps://t.co/Vqj0N8GfGQpic.twitter.com/2dfUUKgfBV
— Marie Kirschen (@mariekirschen) 30 août 2016
@HavasWWParis On peut refaire la même en moins sexiste? Merci #consignesAIRATP#RATP#années50pic.twitter.com/ouTGXs5WY4
— Carrara (@ClaireCarrara) 31 août 2016
Les hôtesses sexy de la #RATP passent mal sur les réseaux sociaux. L'humour ne justifie pas le sexisme. https://t.co/bdv0tbhqSE
— Julia Michel (@JulieAude) 31 août 2016
Résultats, la RATP a présenté ses plus plates excuses sur les réseaux sociaux : "Nous sommes navrés que cette vidéo vous semble sexiste. Des stewards étaient bien présents lors de l'événement, ils ont mimé les consignes comme leurs collègues. Nous vous accordons que cela ne se voit pas dans cette vidéo. Il ne s'agit donc pas de pilotes mais des stewards auxquels nous avons ajouté une veste qui est davantage reconnaissable", a expliqué l’agence. Quant à nous, on vous laisse juger.
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