Dans un monde obsédé par l’image où Photoshop est devenu le meilleur ami de certaines instagrammeuses, il semble logique que les effets d’Instagram soient mauvais sur la santé mentale des jeunes. Réalisée auprès de 1 500 Britanniques de 14 à 24 ans, l’étude #StatusOfMind de la Royal Society, institution destinée à la promotion des sciences, assure qu’Instagram est le pire réseau social pour l’image de soi. Les utilisateurs étant surexposés à des vies idéalisées, il développerait plus facilement l’anxiété et la dépression chez les jeunes, surtout chez les filles. Qu’en est-il alors des autres réseaux sociaux ? Le tableau n’est pas aussi noir. Pour Youtube par exemple, les effets sont plutôt positifs, grâce notamment aux notions de communauté, d’empathie et de soutien qui lui sont propres. En revanche, tous les réseaux (Facebook, Instagram, Snapchat, Youtube, Twitter) ont un impact négatif sur le sommeil, le harcèlement en ligne et la peur de rater quelque chose ("Fear Of Missing Out"), ce qui pousse les utilisateurs à toujours être connectés pour ne rien manquer.
L'impact sur la santé mentale des jeunes, YouTube (plutôt positif) vs Instagram (le pire, surtout côté «body image» @R_S_P_Hpic.twitter.com/gyDcmrX4Uz
— Philippe Berry (@ptiberry) 19 mai 2017
Comme le dénonçaient il y a quelques mois Ditch the Label,une association qui se bat contre le harcèlement, avec le site de vente Boohoo.com, les réseaux sociaux reflètent une réalité manipulée.
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