La dessinatrice Emma a illustré avec humour la charge mentale des femmes face aux tâches domestiques. L’histoire mise en ligne sur sa page Facebook cartonne depuis. La dessinatrice Emma utilise la BD pour parler de faits de société : avec elle, on rit, mais jaune. Dans une série de dessins mise en ligne le 9 mai 2017, elle illustre le syndrome de la charge mentale chez les femmes. Qu’est-ce que c’est ? "Quand le partenaire attend de sa compagne qu'elle lui demande de faire les choses, c'est qu'il la voit comme la responsable en titre du travail domestique", explique Emma. "C'est donc à elle de savoir ce qu'il faut faire, et quand il faut le faire." C’est ça la charge mentale : gérer sa famille comme un général gère ses troupes. Comme Emma l’illustre dans sa BD, le compagnon ne prête main-forte que si on le lui demande, il ne prend pas d’initiative.
Pourquoi ça cartonne ? Tout simplement parce que l’illustratrice a vraiment mis le doigt sur un mal très courant chez les femmes et pourtant peu connu. En explicitant la charge mentale via une BD, avec des situations courantes de la vie quotidienne mais aussi des données chiffrées, Emma a réveillé les consciences. Si ce n’est pas elle qui a inventé l’expression de "charge mentale", elle a permis à la gent féminine de mettre des mots sur ce qu’elle pouvait parfois ressentir. Sur Twitter, nombre d’internautes ont avoués se reconnaître dans la BD.
se prendre une bonne grosse prise de conscience dans la face #ChargeMentale#emotionallaborhttps://t.co/FaKvGTCMr8
— Emmanuelle Helsens (@manuehels) 10 mai 2017
@Paprikaf Déjà grâce à cette BD j'ai mis le mot sur ce que je voulais exprimer "charge mentale" donc on verra bien :) Merci pour ton thread ??
— Scarlett ? (@p0pscarlett) 10 mai 2017
merci pour ce rappel à l'ordre @KerriganNuNue
— Artzaita (@Artzaita64) 11 mai 2017
je tacherai de ne pas l'oublier. #ChargeMentale#partagedeschargeshttps://t.co/o0Op3BdWMK
Sur Facebook, la publication a remporté un franc succès puisqu'elle a été partagée plus de 142 000 fois et likée environs 48 000 fois.
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