Le métier de journaliste n’est pas tous les jours facile. Ce vendredi 5 mai, j’ai délaissé mon écran et mon clavier pour mener une enquête de la plus haute importance. Ma mission ? Tester l’Hyperspace Mountain, le nouveau grand-huit deDisneyland Paris, qui rouvre ses portes après 5 mois de travaux. Même pas peur.
De l’extérieur, rien à signaler. L’immense dôme situé à Discovery Land n’a pas changé. On m’emmène directement vers la sortie de l’attraction pour pouvoir entrer. Le grand-huit ne sera ouvert au public que dans deux jours.
Première surprise en arrivant dans la gare : les trains ont changé. Les sièges et les harnais ont été entièrement revus. Fini la tête qui tape contre les sièges et les migraines qui vont avec. Mais pas le temps d’admirer les nouvelles carrosseries bleu métallisé, il est temps d’embarquer.
On me place en tête de train. Devant moi, une caméra est fixée pour filmer toutes mes réactions pendant le ride. Je demande bêtement si le son est aussi enregistré. Évidemment. Tant pis pour les tympans de ceux qui regarderont le film.
C’est parti ! Dans mes oreilles, la musique de Star Wars et l’Amiral Ackbar qui a besoin de mon aide pour surveiller la planète Jakku. Je veux bien aider. De toute façon, je n’ai plus le choix. Comme dans l’édition précédente, mon train (ou plutôt mon X-wing) se stoppe en plein milieu de la rampe de lancement. Le départ est canon (et m’arrache un long cri). Loopings, vrilles, projections (pour reprendre mon souffle entre deux descentes vertigineuses), effet lumineux et lasers… je suis complétement immergée dans cette bataille intergalactique notamment grâce à l’excellent système audio embarqué. Du début jusqu’à la fin de la montagne russe (dont la durée est équivalente au précédent), je me sens comme encapsulée dans mon vaisseau.
Une fois descendue de ce train de l’enfer, Bjorn Heerwagen, Senior Show Design & Production Manager chez Walt Disney Imagineering (en bref, celui qui a mené cette rénovation de A à Z), m’expliquera que toutes les pistes sonores ont été enregistrées par l’orchestre philharmonique de Londres dans le mythique studio d’Abbey Road. Le résultat est bluffant. Il faut dire que pour vérifier que tout était parfait, il a testé le ride jusqu’à 25 fois par jour. Les jambes encore flageolantes après le shot d'adrénaline du premier voyage, je peux bien embarquer pour un deuxième tour. L’Alliance Rebelle peut être fière de moi.
Bonus : la vidéo de ce grand moment