Si colporter des ragots n’est pas une bonne habitude, la science vient pourtant de démontrer qu'ils étaient pourtant indispensable à notre survie.
Une étude publiée dans les comptes rendus de l’Académie américaine des sciences explique que lorsqu'on reçoit une information sur une personne en particulier, donc lors de proliférations de rumeurs, le lobe temporal antérieur est fortement stimulé. Cette partie du cerveau est responsable de la mémoire, mais aussi de nos actions sociales.
Échanger des ragots équivaut ainsi à interagir avec nos pairs, créant du lien social indispensable à la survie de l'être humain. Comme le souligne New York Mag, l’historien israélien Yuval Harari avait déjà soulevé cette hypothèse dans son livre Sapiens : une brève histoire de l’espère humaine. "La coopération sociale est un élément clef de la survie et de la reproduction. Il ne suffisait pas aux hommes et aux femmes de connaître les allers et venues des lions et des bisons. Il est beaucoup plus important pour eux de savoir, dans leur groupe, qui déteste qui, qui couche avec qui, qui est honnête et qui est un menteur", avait-il alors expliqué. Voilà finalement une bonne excuse pour échanger des potins avec vos copines.