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4 jeunes talents féminins à suivre absolument

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Elles sont Françaises, Anglaises, Américaines, et chantent leurs chagrins d’amour ou leur volonté de se frayer un chemin dans la jungle de l’industrie musicale : voici 4 jeunes chanteuses sur lesquelles on mise les yeux fermés.

La nouvelle Lana Del Rey : Charlotte OC

Certains parlent de sorcellerie pop en écoutant Charlotte O’Connor (photo ci-dessus), née il y a 27 ans à Blackburn, au nord de l'Angleterre. En témoigne son premier albumCareless People, réalisé dans les légendaires studios Sunset Sound, à Los Angeles. Au programme, une électro-pop sous obédience soul et gothique, forte en tempérament. Il y a de quoi : née d’une mère mi malawi, mi indienne et d’un père irlandais, Charlotte OC a su très tôt qu’elle voulait devenir chanteuse. Repérée sur Myspace alors qu’elle était encore ado, elle enregistre un premier album resté dans les tiroirs d’un label… Il faudra attendre 2013 pour qu’elle signe chez Universal et fasse exploser le buzzomètre avec la sortie de plusieurs maxis où brillent son timbre sensuel à la Lana Del Rey. Qu’importe, elle a continué sa route en lisant Patti Smith pour nourrir un girl emporwement que l’on ressent au détour de chaque morceau, de “The Darkest Hour“ à  “Color My Heart“. En invitée de marque, la chanteuse et faiseuse de tubes américaine LP, qui a co-écrit avec Charlotte OC“Medicine Man“ et “Blackout“.

Charlotte OC, Careless People (Capitol/Universal), sortie le 31 mars


La nouvelle Françoise Hardy : Juniore

Une surf pop aigre-douce, des guitares à effets “reverb“, des rythmes relevés et des textes aiguisés… A la tête de ce gang féminin, Anna Jean. Fille de l’écrivain Jean-Marie Le Clézio, elle a étudié la philosophie, l’anglais et l’esthétique avant de se consacrer entièrement à la musique, avec un ami de longue date, Samy Osta. Ensemble, ils fondent le label le Phonographe et réalisent le premier album de Juniore. Est-ce son pedigree qui lui offre une si belle plume ? “Ce qui ne te tue pas comme dirait la voisine, te grise parfois quand la lueur décline.“ Anna chante comme personne les rencontres amoureuses, les désillusions du lendemain et les périples féminins, entourée de la claviériste Agnès Imbault (déjà remarquée aux cotés de Marvin Jouno) et Swanny Elzingre. Leur point commun ? Etre “désespérément optimistes“. Leurs inspirations ? Polanski, les années 60 côté anglo-saxon ou yé-yé, Sergio Leone… Nous, en regardant et écoutant Anna, on pense beaucoup à Françoise Hardy en plus rock mais tout aussi mystérieuse.

Juniore, Ouh Là Là (Le Phonographe), sortie le 3 mars. En concert le 21 mars à la Boule Noire.


 


La nouvelle Joni Mitchell : Clara Luciani

Voilà un CV bien rempli : Clara Luciani a chanté avec Sage (alias l’ex Revolver Ambroise Willaume), Nouvelle Vague, Raphaël ou encore La Femme, projet qui l’a incité à quitter ses études d’histoire de l’art à Marseille pour s’installer à Paris. S’ensuivent quelques années à œuvrer pour d’autres tout en envisageant ses propres chansons, notamment au sein du duo anglophone Hologramm, avec le frère de Soko. En 2016, la chanteuse opte pour la langue de Molière et est lauréate du concours InrocksLab. Né d’un douloureux chagrin sentimental, son premier EP Monstre d’Amour, enregistre? avec Ambroise Willaume et Benjamin Lebeau, moitié de The Shoes, contredit sa solitude avec un tempérament bien trempé. Elle s’imagine dans “Pleure“ comme une “pleureuse italienne“, non sans un certain sens de l’autodérision, avant de sortir les gros riffs de guitare avec “Comme toi“. Sa mélancolie irrésistible nous berce sans pour nous plomber le moral : après tout, “Luciani“ signifie “petite lumière“ en corse.

Clara Luciani, Monstre d’amour (Sony ATV /Initial). En concert le 16 mai au Point Ephémère.



La nouvelle Lily Allen : Alice Jemima

Dès l’ouverture du premier album d’Alice Jemima, “Electric“, la chanteuse anglaise de 22 ans met cartes sur table : avec elle, la pop est indie, synthétique, ludique, sucrée sans être écœurante grâce à un guitare cold-wave et des beats électros. On sent l’influence de The XX, mais en beaucoup plus joyeux et plus malicieux. Ayant bénéficié d’une enfance mélomane grâce à sa mère violoniste, Alice Jemima a appris très tôt la flûte et la guitare. Au collège, elle couche ses premières chansons sur papier et fait son stage de 3e au festival Glastonbury. A 20 ans, elle poste une reprise toute personnelle du tube “No Diggity“ de Blackstreet. Résultat, 3 millions de vues au compteur et une signature sur le très hype label Sunday Best, qui compte dans ses rangs David Lynch ou Kitty, Daisy & Lewis. Aujourd’hui, elle raconte ses débuts chaotiques et ses histoires d’amour avec sa voix suave et son minois de chat. On compte sur Jemima pour apporter ce dont la scène pop a toujours besoin : de la fraîcheur.

Alice Jemima, Alice Jemima (Sunday Best/Pias Coop), sortie le 3 mars.
 


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