"Nous sommes toutes des 'supernanas'", revendique Emilia Clarke dans son billet publié dans le Huffington Post. A la veille de la journée internationale des droits des femmes, celle qui joue le rôle de Daenerys Targaryen dans le programme à succès Game of Thrones, a décidé de raconter sa version du féminisme. Celle que ses parents lui inculquent depuis sa naissance : "Le fait qu'il n'y avait aucune différence entre mon frère et moi, une fille, était une évidence. Tout comme il n'y en avait aucune entre ma mère et mon père." "J'ai donc été élevée dans un foyer qui m'a appris qu'une femme est tout aussi capable de faire ce que fait qu'un homme, et qu'elle doit en avoir le droit !", poursuit-elle.
A 30 ans, la jeune femme semble faire le point sur son combat au travers de ce texte. "Suis-je traitée de manière égale dans le cadre de mon travail ? Pas toujours. Les femmes le sont-elles? Non, et les statistiques le prouvent. [...] Si vous regardezGame of Thrones - attention spoiler - vous m'avez vue nue. Des gens attendent que je réagisse de plein de manières différentes à ça. Et il y a plein de raisons qui font que je ne me justifierai pas", martèle-t-elle. Et, si elle constate une réelle évolution sur la manière dont les femmes s’expriment collectivement, ces derniers mois, elle reconnaît aussi faire partie d’un secteur où il est plus facile de faire entendre sa voix. "Mes rôles m'ont aidée à réaliser ce que c'est que de lutter contre la haine et les inégalités quand on est une femme, et de se revendiquer féministe. Ceci dit, tout ça ne m'a pas empêchée de claquer la porte quand on me prenait pour une petite chose sans défense, sous prétexte que j'étais une femme."
Pour faire avancer les mentalités sur l’égalité des sexes, Emilia Clarke a une idée toute simple : la gentillesse. "Je suis convaincue qu'en tant qu'êtres humains, nous pouvons tous lutter contre la haine par notre attitude les uns envers les autres. […] Pour moi, ça commence par la gentillesse. Être gentil, c'est montrer à l'autre qu'on le voit, qu'on l'écoute et qu'il a de l'importance. Et ça, c'est sexy."
Retrouvez l’intégralité du billet d’Emilia Clarke ici.