A la Fashion Week de New York, il semblerait que les créateurs soient déterminés à dénoncer la politique de Donald Trump depuis qu’il a pris le pouvoir à la présidence des Etats-Unis. Au deuxième jour de ce marathon de la mode, Raf Simons, le nouveau directeur artistique de Calvin Klein a, par exemple, choisi de jouer le titre de David Bowie, "This is not America", pour ouvrir et fermer son défilé. Un symbole puissant qui vient renforcer les idées de plus en plus politiques qui sont en train de s’inscrire dans la mode. Déjà lors du défilé Tommy Hilfiger qui a eu lieu ce mercredi 8 février à Los Angeles, les mannequins portaient tous un bandana blanc au poignet pour appeler au rassemblement et à l’opposition face au decret anti-immigration de Donald Trump. Les créateurs belge et américain ne sont d’ailleurs pas les seuls à s’être exprimés dans leur show. La preuve :
LRS, une marque mexicaine a présenté des petites culottes floquées "F**k your wall" : le créateur fait ici référence au mur que Donald Trump souhaite faire construire le long de la frontière mexicaine.
Pour la présentation de sa collection, Diane von Furstenberg portait un badge pour soutenir le Planned Parenthood (le planning familial américain).
Diane von Furstenberg. © Getty Images
Au défilé Calvin Klein, les invités ont reçu un bandana blanc pour appeler à l’unité. Raf Simons a décidé de faire écho au choix de Tommy Hilfiger de faire porter des bandanas blancs au poignet de ses mannequins. Chez Calvin Klein, ce sont les invités qui ont pu les porter.
Julianne Mooreà la sortie du défilé Calvin Klein. © Getty Images
Brooke Shieldsà la sortie du défilé Calvin Klein. © Getty Images
Au show Creatures of Comfort, on a découvert des T-shirts avec le message "We are all human beings" (Nous sommes tous humains). Un symbole qui permet encore une fois de rappeler à Donald Trump que les migrants aussi sont des êtres humains.
Chez Calvin Klein, les mannequins défilent sur "This is not Amercia" de David Bowie.
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