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8 clichés sur les mères millennials qu’on ne veut plus entendre

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En tant de crise, les valeurs " tradi " (voire nauséabondes) reviennent au galop. Tout comme l’idéalisation de la mère parfaite, tandis que les reproches pleuvent sur toutes celles qui se sont reproduites. Alors vite, un kit de survie.

#1 Elles donnent n’importe quoi à manger
Zéro soda, choco BN, purée mousseline... les mères toquées de bio ont un sérieux problème d’orthorexie avec leur gosse ! Quant à celles, trop débordées, qui continuent à donner des petits pots industriels, elles sont inconscientes ou quoi ? Bref, quoiqu’une mère donne à ses petits, elle est coupable, et tout le monde semble avoir un avis sur la question (encore plus sur l’allaitement...). Et si le monde arrêtait de s’en mêler ? Est-ce qu’un adulte commente ce qu’un autre adulte décide d’ingérer ? Pourquoi, dès qu’une femme a un enfant, aurait-elle droit au grand jury ? D’ailleurs au passage, on n’embête jamais les pères avec ça...

#2 Elles sont scotchées à leur smartphone
Il paraît que les bébés ont besoin d’échanger des regards pour se développer, sous peine de conséquences nuisibles. Ce qui fait dire (toujours) aux grincheux que les mères scotchées à leur écran bousillent leurs gosses. Sauf qu’aujourd’hui, nos smartphones contiennent tout : agenda, répertoire, travail, communication avec la famille, mails du boss et même album photo des enfants... et que les mères qui ont jonglé durant des décennies avec ces outils autrefois éparpillés n’ont pas été taxées d’abandonner leur marmaille. Alors pourquoi seraient-elles pires que les autres depuis que tout est regroupé sur un support ? Ridicule...

#3 Ce sont de vraies mères hélicoptères?
Les parents hélicoptères sont ces géniteurs qui planent au-dessus de leur marmaille, surimpliqués dans l’éducation, flippés à l’idée de les laisser sortir seuls, etc... Ce qui, bien sûr, serait une éducation lamentable, empêchant les enfants d’apprendre l’autonomie. Oui mais voilà, nous sommes en 2017 et celui qui n’angoisse pas pour l’avenir doit avoir un problème de réception 4G, et ne pas être au courant de la fureur du monde au-delà de son paillasson... Comment ne pas angoisser quand même un Bac+5 n’offre pas un stage, ou que l’état d’urgence a pris perpétuité ? Alors museau, les donneurs de leçons...

#4 Elles se laissent bouffer par leurs Gremlins
Beaucoup de Y pratiquent la parentalité positive, à savoir : empathie, respect, compréhension, dialogue.... Certains optent pour même le " co-dodo ", et des mères n’hésitent plus à allaiter pendant 2 ans, voire plus... Ce qui fait dire aux grincheux (surtout les anciens), que les millenials fabriquent une génération de petits tyrans. Et pourtant, Donald Trump a 70 ans, donc il n’est pas le fruit de ce désir de parentalité cool. Et si, au contraire, collaborer avec ces futurs adultes et leur apprendre à grandir sans martinet allait enfin révolutionner le monde de demain ? Après tout, il ne peut pas être pire...

#5 Elles seraient pas un peu immatures
"Narcissiques, incapables d’accepter les grands principes de la vie d’adulte"... les Y sont une cible de choix pour le bashing. Alors comment ces kidultes feraient de bons parents, hein ? Peut-être parce qu’ils sont la génération la plus éduquée de l’histoire, et qu’en dépit de ce niveau d’instruction, ils subissent une économie sinistrée : selon Goldman Sachs, les mères qui travaillent gagnent même 9% de moins que ceux qui n’ont pas d’enfant. Autant dire qu’elles savent faire plus avec moins, que tout peut changer en un instant, mais restent optimistes et pleines d’humour. Si c’est ça être immature, alors d’accord...

#6 Elles se servent de la tablette comme baby sitter ?
" Notre société a importé les normes de l’entreprise à la maison, elles pourrissent la vie des parents", affirme Slate dans un article sur le burn-out parental, qui galope ces temps-ci. Il faut dire la parentalité (comme tout le reste), n’a jamais subi autant de diktats. Et sous prétexte que la société s’effondre, il faudrait coacher ses enfants 24/24 (prépa HEC à 8 ans, avec un corps d’athlète pour le préparer à l’apocalypse...). Bref, gare aux mères qui ne font pas de la pâte à sel avec leur mini moi toute la journée et lui collent une tablette, sous peine de bousiller son avenir... Ben non, il deviendra peut être le prochain Mark Zuckerberg, du coup.

#7 Elles couvent trop leur progéniture
Comme les mères sont forcément coupables, celles qui en " font trop " ont aussi tout faux. Elles prennent un mi-temps pour s’occuper de l’héritier ? Elle ruinent leur carrière, et si ça se trouve des années de combats féministes... Elles foncent chez le pédiatre dès que le petit à 37,3 ? Elles vont en faire un avorton. Elles travaillent beaucoup et rachètent leur culpabilité avec des tonnes de cadeaux ? Elles ne lui rendent pas service... C’est amusant comme une mère ne peut pas bouger un cil sans un commentaire sournois. Peut-être parce que chacun y projette sa propre relation passée avec sa mère ? Alors une petite thérapie au lieu de déblatérer ?

#8 Elles ont les ovaires égoïstes
L’âge du premier enfant est de 30,4 ans pour les femmes en France, et bien-sûr, celles qui dépassent la trentaine sans participer au renouvellement de la pyramide des âges entrent dans la catégorie " suspectes "... Et pourtant, ce n’est pas parce qu’elles préfèrent vivre un quotidien hédoniste (et si c’est le cas, youpi !), mais plus parce que " c’est l’une des périodes les plus difficiles pour la jeunesse, » selon Le Monde, et que " pour beaucoup de jeunes, avoir des enfants coûte trop cher", et qu’ils " ne veulent pas avoir d’enfants qu’ils ne pourront pas élever convenablement". Alors le prochain qui dit : " C’est pour quand ? ", bourre-pif.

 

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