Après un premier défilé haute couture dans une église la saison dernière, Vetements réitère la formule choc et dévoile un show à mille lieues des robes de princesse et autres contes de fées que réservent habituellement les maisons de couture. Sur le podium, le label semble militer pour l'égalité, la diversité et la réalité. La preuve avec trois prises de position inspirées.
Parce que Vetements mélange les hommes et les femmes
Alors qu'il est de plus en plus fréquent de repérer des looks de filles hyper cool lors de la Fashion Week homme (et inversement), la haute couture est, par tradition, une semaine de la mode exclusivement féminine. Pourtant, dès la saison dernière, Vetements avait pris le parti de faire participer quelques garçons à son show automne-hiver 2017. Cette fois-ci, la marque surenchérit et fait monter plus de garçons que de filles sur son podium haute couture. Un mélange des genres qui ne peut pas laisser indifférent.
Parce que Vetements impose une haute couture normale
Ce n'est un secret pour personne, le label mené par Demna Gvasalia adore reprendre et détourner des pièces disparues des radars mode pour en faire les it de la saison. Après la méga doudoune, le hoodie Champion et le survêtement en peau de pêche Juicy Couture, Vetements a, cette saison, mis à l'honneur les vêtements stéréotypés du quotidien. L'uniforme de la Parisienne, la dégaine de working-girl échappée des 90s, le punk à chien (sans chien) ou encore les gothiques... Autant de silhouettes street qui interrogent le concept jugé parfois un peu trop figé de haute couture.
Parce que Vetements opte pour des mannequins comme nous
Tous les âges, toutes les tailles, toutes les morphologies... Vetements n'a pas voulu de it girls hollywoodiennes pour défendre sa collection haute couture. A la place, des mannequins que l'on pourrait croiser à n'importe quel coin de rue, des personnes accessibles, des gens comme nous. Démocratiser la couture, la combat de Vetements ?
Le défilé en quelques silhouettes
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