Depuis l’annonce de la nomination de Roman Polanski en tant que président de la42ème cérémonie des César, la Toile toute entière et les associations féministes appelaient à boycotter la soirée. Une pétition pour exiger sa destitution avait même recueilli pas moins de 60 000 signatures. Face à une polémique qu’il juge "injustifiée", le réalisateur a préféré renoncer.
.@Les_Cesar@canalplus Hamilton accusé de viol sur adolescente se suicide, Polanski reconnu coupable de viol sur mineur préside les césars
— MrQi (@HarounAlRachid) 18 janvier 2017
Rappelons que Polanski a été jugé coupable de viol de mineure @Les_Cesar@canalplus
— Szam (@Yszam) 18 janvier 2017
La raison de cette indignation ? L’affaire à laquelle est liée le réalisateur depuis 1977. Cette année-là, Roman Polanki avait été poursuivi par la justice américaine pour le viol d’une adolescente âgée de 13 ans. Après 42 jours en prison, puis sa libération sous caution, le cinéaste franco-polonais avait plaidé coupable de "rapports sexuels illégaux" avec une mineure, et s’était enfui des Etats-Unis de crainte d’être lourdement condamné. Depuis, la victime a demandé à plusieurs reprises l’abandon des poursuites, voulant tourner la page définitivement.
Dans un communiqué, son avocat Me Hervé Temime a expliqué que Roman Polanski "a décidé de ne pas donner suite à l’invitation" des organisateurs, "pour ne pas perturber la cérémonie des César qui doit être dévouée au cinéma et non à la désignation de son Président."
Roman #Polanski renonce à présider les #Cesar. Le communiqué de son avocat Hervé #Temime@itelepic.twitter.com/Nkf5rPjhmD
— Noemie Schulz (@noemieschulz) 24 janvier 2017